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Brèves : Quand le députe Kalilou Ouattara confirme notre information! : « J’ai quitté le RPM pour adhérer au parti du beau père de mon fils… »
Publié le lundi 10 octobre 2016  |  le sursaut
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De nature impulsif, l’ancien député RPM de la CIII du District de Bamako, le professeur Kalilou Ouattara n’a nullement peur de ses opinions. Pour preuve, le jeudi, sur la radio FR3, il est revenu sur les raisons de sa démission du parti au pouvoir avec trois de ses collègues pour militer au parti ADP-Maliba.
Conformément à ce qui est écrit dans la lettre de démission, adressée au président du RPM, M. Ouattara a insisté sur deux motifs principaux : les querelles intestines et le clanisme au sein du parti présidentiel. Par rapport à son adhésion à l’ADP-Maliba, il confiera que ce choix se justifie par deux raison. D’abord l’apport de son fils dans le financement de sa campagne lors des députations. « C’est mon fils-métis qui est membre de l’ADP-Maliba. Compte tenu du fait que c’est lui qui a entièrement pris en charge ma campagne lors des législatives avec une enveloppe de 20 millions, la confection des gadgets et l’offre d’un véhicule de marque Touareg, je me suis dis que lorsque je quitte le RPM je ne peux aller nulle part si ce n’est son parti », a-t-il affirmé. Ensuite, il confirme ce que nous avions annoncé dans notre livraison de la semaine dernière, à savoir que l’ADP-Maliba est bien le parti du beau-père de son fils. « La deuxième raison de mon choix pour l’ADP-Maliba se justifie par le fait que le fondateur de ce parti, le patron de la société Wassoul’or est le père de l’épouse de mon fils », a précisé le Pr Kalilou Ouattara, pour couper court à l’information relative au fait qu’il aurait reçu au même titre que les trois autres députés démissionnaires une enveloppe de 50 million pour quitter le RPM.
LISTES DE CANDIDATURES AUX ELECTIONS MUNICIPALES DU 20 NOVEMBRE
Le respect du quota-genre comme principale équation difficile à résoudre
Dans le cadre des élections municipales du 20 novembre, le dépôt des listes de candidatures fut clos le 6 octobre dans toutes les régions du pays où elles ont pu être élaborées et dans le district de Bamako. A cet effet, dans les différents gouvernorats et préfectures, des bureaux de réception et d’enregistrement étaient ouverts depuis le 21 septembre 2016 (date du début de dépôt des candidatures). Comme pour les autres années, les différentes formations politiques et associations indépendantes ont préparé le scrutin avec détermination. Cependant, pour ces élections, la véritable équation à résoudre est relative au respect du quota-genre de 30% sur les listes, cela conformément aux dispositions de la Loi 2015-052/du 18 décembre 2015. Dans la foulée, au regard du fait que partout le respect recommandé concernait le bon positionnement des candidats de sexe féminin sur les listes, certains protagonistes ont eu toutes les difficultés, afin de contenir les frustrations soulevées par des postulants concernant leur position, mais aussi de pouvoir trouver de véritables candidates (12 pour les listes de 37 conseillers et 15 pour celles de 45 conseillers). Par contre, d’autres, afin de se mettre à l’abri de tout rejet pour non respect du quota genre ont dépassé le nombre minimum de femmes. Au gouvernorat du District, par exemple, l’équipe d’enregistrement, dirigée par le directeur de cabinet du Gouverneur avait l’amabilité d’expliquer aux mandataires des listes les consignes à respecter. Toute chose qui présage moins de plaintes auprès de l’administration territoriale pour entorse à la loi électorale. La publication des listes est prévue pour le 12 octobre et l’ouverture de la campagne, le 4 novembre prochain.
COMMUNALES 2016 EN CIII
Un scrutin jamais aussi ouvert !
Centre névralgique du district de Bamako, la Commune III, depuis la première République, a toujours connu, lors des consultations électorales, des situations assez tendues. Composée de 23 petits quartiers, cette commune est fortement politisée. Cela, en raison du fait qu’elle a toujours abrité sur son territoire la direction de nombreuses formations politiques du pays et des institutions de la République, à l’exception de l’Assemblée Nationale. Pour cette élection municipale, elle est appelée à élire 37 conseillers. Ainsi, au regard des candidatures publiées, l’on peut dire que le scrutin du 20 novembre prochain s’annonce sous de meilleurs auspices. Les prétendants y partent à arme égale. L’ADEMA qui engrange trois mandats successifs n’a pas sorti cette fois-ci une grosse artillerie, en termes de personnages à forte potentialité. Ainsi, ni le maire actuel de la Commune, Abdel Kader Sidibé encore moins celui du District de Bamako, Adama Sangaré ne sont de la course. Quant au parti au pouvoir, le RPM, après la démission en plein mandat de son député élu, le professeur Kalilou Ouattara, il ne représente pas, lui non plus, une crainte. Idem pour les autres gros partis de la Commune, à l’instar de l’URD et du CNID. Le moins qu’on puisse dire est que cette-fois-ci, en Commune III, toutes les listes partent à chance égale. Dans un tel contexte, un effet de surprise pourrait se produire avec des partis qui commencent à mieux s’installer dans les différents quartiers de la Commune par le biais de la jeunesse, comme le MPR, l’ADP-Maliba, l’APR ou le Jaama.

Rassemblées par Moustapha Diawara
Source: Le Sursaut
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