Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
International
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

International

Conclave avancé ? Quels « papabili » ? Quand les doutes planent sur le Vatican
Publié le samedi 16 fevrier 2013  |  LeMonde.fr




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Vatican, depuis que Benoît XVI a annoncé, le 11 février, qu’il renonçait à son ministère. La dernière information en date, non encore officiellement confirmée, concerne l’ouverture du conclave. Annoncé autour du 15 mars, il pourrait être avancé au 10 afin de permettre au pape élu de prendre ses fonctions officielles avant le début des cérémonies de Pâques. « Le nouveau pape doit avoir le temps de préparer ses discours pour les cérémonies qui rythment la semaine sainte », nous confie un connaisseur de la curie romaine. Un conclave de trois ou quatre jours permettrait de fixer au 19 mars, qui correspond à la saint Joseph, patron de l’Eglise, la date inaugurale du pontificat, précise même l’agence de presse I-média.

Dans l’austère salle de presse du Vatican, le jésuite Federico Lombardi refuse pour l’instant de s’avancer sur ce terrain et renvoie aux textes officiels. Ses briefings quotidiens attirent des dizaines de journalistes venus du monde entier. Mais le porte-parole, a peu à dire et ses réponses évasives, ses incertitudes illustrent le caractère inédit et, à certains égards, inconfortable, de cette séquence vaticane. Et, quand une question est vraiment sans réponse, il élude dans un sourire: "l’avenir est dans les mains de Dieu".

Le pape restera-t-il cardinal ou redeviendra-t-il simple évêque ? « Evêque c’est inaliénable », assure le père Lombardi. Mais, pas sûr qu’un pape puisse redevenir cardinal. Quant au titre qu’il portera, « pape émérite », « évêque de Rome émérite », « il n’y a toujours pas d’accord sur la question », indique le père Lombardi, qui « ne sait pas » non plus si le pape assistera à la messe inaugurale de son successeur. Il « ne croit pas » que se tiendront d’autres cérémonies d’adieux que celles déjà annoncées pour les fidèles et les cardinaux, les 27 et 28 février. Seules les autorités politiques italiennes auront le loisir de rencontrer le pape avant sa retraite.

« Deuil blanc » et sanglots

Le porte-parole assure en revanche que le secrétaire particulier du pape, Mgr Georg Gänswein restera à ses côtés après le 28 février. Mais, un possible conflit d’intérêt se fait jour : étant entendu qu’il conservera son titre de préfet de la maison pontificale, il pourrait donc être théoriquement amené à « servir » l’ex-pape et le nouveau. « Ce poste a un caractère plus technique (organisation de l’agenda du pape) que politique », tempère le père Lombardi, qui ne « pense pas que cela pose problème ».
... suite de l'article sur LeMonde.fr


 Commentaires