La place d’armes de la Garde nationale a abrité, vendredi en début d’après-midi, une cérémonie de partage du repas de cohésion de la Garde nationale, sous la présidence du chef d’Etat-major de la Garde, le colonel Ouahoun Koné. Le commandant du groupement de maintien de l’ordre de la Garde nationale, le commandant Mamady N’Fani Diakité, a remercié les plus haut gradés pour leur esprit fraternel envers les subordonnés, tout en saluant l’esprit et la symbolique du repas du corps. Il a ensuite demandé aux subordonnés d’être, à leur tour, de bons exécutants dans la discipline, la loyauté et la discrétion. Dans son intervention, le chef d’Etat-major de la Garde nationale a rappelé que ce repas du corps est voulu par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Le chef de l’Etat, ajoutera le colonel Ouahoun Koné, veut ainsi démontrer que l’armée dont il est le chef suprême est comme un corps humain formé de la tête (les officiers), du tronc (les sous – officiers) et des membres (les militaires de rang). Le chef de l’Etat, à en croire le colonel Koné, a voulu cet événement ainsi parce qu’il a su en mesurer la portée, en acceptant que l’armée est l’arme de sa décision. « Sans risque de me tromper, nous pouvons affirmer que ces occasions contribuent à renforcer nos capacités opérationnelles », a affirmé le colonel Koné. Il a profité de l’occasion pour féliciter les promus aux différents galons et a encouragé tous les autres à persévérer dans l’effort pour le succès de la Garde nationale. Ces différentes interventions ont été suivies par la séquence des sketchs suivie du déjeuner de cohésion dans une atmosphère détendue et conviviale. L’organisation d’un repas du corps – plein de sens et de signification – est une tradition bien connue au sein des forces armées depuis fort longtemps. En outre, le repas du corps est une occasion qui permet au soldat de se frotter au général, de se sentir lui-même, de sentir ce guide bienveillant qu’il s’empresse de pointer du doigt à des occasions souvent rares. Il permet de renforcer la cohésion utile à la manifestation de la discipline, force principale des armées. Pour marquer davantage les facteurs de cohésion, de retrouvailles, de développement d’esprit de camaraderie et de fraternité d’armes, la Garde nationale a partagé ce repas avec les frères d’armes de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air, de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale, de la Protection civile et des corps paramilitaires. Ont également pris part à l’événement les représentants de la hiérarchie militaire, les officiers, sous-officiers et militaires de rang, le coopérant français, chef du projet d’appui à la Garde nationale, le lieutenant-colonel Franck Coppel, les anciens gardes et épouses de gardes ainsi que de nombreux autres invités. M. SIDIBÉ
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