La semaine de l’action citoyenne en milieu scolaire et universitaire du bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a débuté dans les établissements de l’enseignement fondamental, secondaire et supérieur. Le coup d’envoi des activités a été donné hier par Chaïbou Maïga, conseiller technique au ministère de l’Education nationale. La cérémonie a eu lieu au lycée Dioba Diarra de Koulikoro, en présence du directeur national de la Jeunesse, Sina Dembélé, du secrétaire général du bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), Abdoul Salam Togola. La semaine alternera des activités d’assainissement et de formation et la montée des couleurs. « Nous réitérons notre disponibilité pour accompagner toutes les initiatives qui visent un espace scolaire et universitaire vivable et studieuse », dira, le proviseur du lycée Dioba Diarra de Koulikoro. Le secrétaire général du bureau de coordination AEEM, Abdoul Salam Togola a, lui, assuré que cette semaine de l’action citoyenne marquera un nouveau départ pour la jeunesse malienne en général et les élèves et étudiants en particulier. « Le Mali se construira avec nous, par nous mêmes et pour notre bien-être. Cela passe nécessairement par une prise de conscience efficace de toute la jeunesse malienne debout sur le chemin de l’honneur », a martelé le leader estudiantin. Et Abdoul Salam Togola de poursuivre : « La jeunesse est certes la force physique d’une nation. Mais elle doit être pragmatique. Chaque fille et fils du pays doit jouer pleinement son rôle de responsable et participer activement au devenir de notre chère patrie. Les élèves et étudiants et la jeunesse du Mali veulent désormais faire l’histoire et non pas la vivre. Ils veulent faire cette histoire à travers de nouvelles perspectives. Pour ce faire, le retour à nos valeurs citoyennes, à un changement de comportement et l’adoption des habitudes qui ont forgé notre vie sociale s’impose ». Pour Abdoul Salam Togola, le retour aux sources permettra aux jeunes de mieux appréhender leurs responsabilités face aux différents défis. « Notre cher Mali doit aussi compter sur ses élèves et étudiants pour un mieux être certain dans un espace scolaire et universitaire apaisé et performant. La liberté est à nous. Mais elle va de pair avec les devoirs et le respect des lois. Notre avenir dépend de la qualité de notre formation. Cette formation doit commencer par la citoyenneté à la base. La citoyenneté doit, elle, être le fondement de notre formation éducative. Nous sommes à la fois facteurs et acteurs de la citoyenneté. C’est à nous de la préserver et de la faire garantir», a encore déclaré, le secrétaire général de l’AEEM. Le directeur national de la Jeunesse, Sina Dembélé estime que la construction citoyenne est un chantier perpétuel, une oeuvre de tous les jours. Il s’agit désormais de cultiver et de développer l’esprit patriotique chez les jeunes, de façonner, de faire un nouveau type, de faire du modèle de citoyen malien un acteur majeur doté de qualités irréprochables. Ce citoyen doit connaitre l’utilité et défendre à tout prix les symboles de l’Etat afin de contribuer à promouvoir la paix, la stabilité et la concorde. Le ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne va élaborer une politique nationale de la citoyenneté avec un plan d’action quinquennal, a annoncé Sina Dembélé. Cette politique sera validée lors d’un atelier qui se tiendra du 17 au 20 octobre à Ségou. S. Y WAGUé