Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

Après trois ans de violations flagrantes et répétées des statuts de la Femafoot et huit mois et vingt quatre jours de campagnes mensongères, diffamatoires, fallacieuses et calomnieuses, de haine, de mépris, d’injustice, de xénophobie, de montage grot
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  La Mutation
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse du Président de la FEMAFOOT
Le Président de la Fédération Malienne de Football a animé une conférence de presse au siège de la femafoot, le Mardi 8 Mars 2016. Photo: Boubacar Baba Diarra, Président de la FEMAFOOT
Comment


Le Tribunal arbitral du sport(TAS) c'est-à-dire la Cour suprême du football mondial vient de vider définitivement le contentieux qui oppose la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra et le Collectif des ligues et clubs majoritaires depuis le 10 janvier 2015. Du coup l’Assemblée générale organisée le 31 octobre 2015 par Boubacar Baba Diarra a été déclaré nulle et de nul effet.
Conséquence directe toutes les sanctions prises à l’encontre des responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires sont annulées. Aussi la juridiction de Lausanne ordonne la réhabilitation du bureau élu en 2013 et la convocation d’une nouvelle assemblée générale au plus tard le 30 novembre 2016 avec le même ordre du jour de l’assemblée générale avortée du 10 janvier 2015. La décision est sans appel et en cas de refus de Boubacar Baba Diarra de se soumettre à cette décision, le Mali sera tout simplement suspendu de toutes les compétitions internationales organisées par la CAF et la FIFA
Reporté à deux reprises pour cause de Jeux Olympiques et de Jeux Para- olympiques, le verdict du tribunal arbitral du sport sur la crise qui secoue le football malien depuis le 10 janvier 2015 et qui oppose les responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires et la fédération malienne de football dirigée par Boubacar Baba Diarra, est tombé le 4 octobre 2016 pour le bonheur de tous les amateurs du football malien.
Comment en est-on arrivé là ?
Tout est parti lors d’une rencontre entre le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra et l’ensemble des clubs de première division le 20 novembre 2014 au sujet des doléances exprimées par les responsables de ces dits clubs pour la saison sportive 2014-2015. En effet les responsables des clubs de première division avaient réclamé 30 millions de francs CFA à défaut 25 millions de francs CFA.
Au lieu de chercher à discuter pour mieux se comprendre et à la stupéfaction générale des responsables des clubs, Boubacar Baba Diarra n’aurait eu d’autres mots que de dire que les comptes de la fédération malienne de football sont au rouge. Pour faire dormir débout les responsables des clubs, il aurait déclaré qu’il était obligé de faire un découvert d’un montant de 300 millions de francs CFA auprès d’une banque de la place pour faire face aux dépenses de la fédération et cela en une année de présidence. Pourtant plus de 60 millions de francs CFA avaient été légués par son prédécesseur, Feu Hammadoun Kolado Cissé le 15 octobre 2013 sans oublier les 88 millions issus des ristournes du CHAN 2014.
Ce qui a mis le feu aux poudres et du coup certains responsables de clubs ont exigé des explications. « On sait que Boubacar Baba Diarra est officier supérieur de la police, on sait aussi qu’il fut directeur à Selingué , directeur adjoint au service matériel et bâtiment au camp de Kati, DAF au ministère de la défense et des anciens combattants, chef de cabinet au ministère de Kafouna Koné pendant plus de 10 ans, président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, superviseur général de la filière gouvernementale du Hadj pendant plus de 10 ans, mais il doit comprendre qu’il ne peut pas nous apprendre comment gérer de l’argent. Qu’il nous prenne pas comme des gamins » avait déclaré un des responsables très agacé. Mais certains responsables ont décidé d’aller jusqu’au bout à commencer par le président du CS Duguwolofila, Gaoussou dit M’Pa Sylla imité par les ligues de football de Ségou et de Bamako.
Au lieu de préconiser le dialogue, Boubacar Baba Diarra déclare la guerre et fait suspendre M’Pa Sylla afin de l’empêcher de participer à l’assemblée générale qui se profilait à l’horizon par la commission de discipline acquise à sa cause. Aussitôt des voix se sont élevées au sein des acteurs de football pour dénoncer cette injustice envers le président des « 7 villages ». Et ce qui devrait arriver, arriva le 10 janvier 2015 lors de l’assemblée générale ordinaire qui a définitivement scellé la plus grande crise qui ait jamais secoué le football malien depuis 1960.
10 janvier 2015- 4 0ctobre 2016
Après huit(08) mois et 24 jours de campagnes mensongères, diffamatoires, fallacieuses et calomnieuses, de haine, de mépris, d’injustice, de xénophobie, de montage, de division et de violations flagrantes et répétées des statuts de la fédération malienne de football orchestrés par la fédération malienne de football dirigée par Boubacar Baba Diarra contre les responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires, La Cour suprême du football mondial(TAS) sonne la fin de la recréation et ordonne la réhabilitation du bureau élu en 2013 à travers sa décision rendue le 4 octobre 2016 sur le dossier ‘’Yeli Sissoko et consorts contre la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra.
Après avoir déclaré être compétent pour juger l’appel du 20 novembre 2015 par Yeli Sissoko et consorts contre l’Assemblée générale du 31 octobre 2015 de la fédération malienne de football et les décisions y adoptées, le TAS dit que l’appel est recevable quant à la forme et fondé quant au fond. Statuant contradictoirement le TAS n’avait d’autre choix que de dire la vérité en annulant toutes les décisions prises après le 10 janvier 2015 jusqu’au plus tard le 30 novembre.
En plus la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra est condamnée à verser 6000 francs Suisse (soit environ 3 millions FCFA) aux appelants c'est-à-dire à Yeli et consorts. Conséquence directe c’est le bureau élu en le 8 octobre 2013 qui se voit réhabilité à l’exception des personnes qui ont démissionné (à noter qu’ils sont au nombre de 10 personnes). Du coup Salaha Baby, Abéta Ag Seydou, Yéli Sissoko retrouvent leurs postes au sein du comité exécutif de la FEMAFOOT car les sanctions prononcées contre eux le 31 octobre 2015 sont annulées ainsi que plusieurs responsables du Collectif.
Contrairement à ce que l’on veut faire croire à l’opinion nationale (à noter qu’on assiste à une campagne d’intoxication orchestrée par le secrétaire général, Yacoubadjan par presse interposée), la décision est sans appel en ces termes ‘’le TAS rejette toutes autres ou plus amples conclusions des parties’’.
Boubacar Baba Diarra démissionnera-t-il de la présidence de la FEMAFOOT ou sacrifiera-t-il le Mali au profit de lui seul ?
La question que tout le monde se pose aujourd’hui c’est de savoir que se passera-t-il si Boubacar Baba Diarra refuse de convoquer l’Assemblée générale conformément à la décision du TAS, la réponse est claire c’est le Mali qui sera suspendu de toutes les compétitions internationales de la CAF et de la FIFA. Du coup les quatre équipes nationales à savoir les Cadets, les Juniors, les Aigles Dames et les Aigles Seniors Messieurs seront privées des phases finales de la Coupe d’Afrique des nations.
Aussi les quatre clubs engagés en compétitions africaines. Selon nos informations, Boubacar Baba Diarra et Yacoubadjan Traoré aurait juré de ne pas s’asseoir autour de la table face aux responsables du Collectif des responsables des ligues et clubs majoritaires dont certains ont été suspendus de 5 à 10 ans et d’autres radiés à vie. La balle est désormais dans le camp des plus hautes autorités du pays et qui n’ont ménagé aucun effort pour que ces équipes nationales obtiennent ces qualifications. Vont-elles accepté que tous ces efforts partent à vau-l’eau au profit d’un seul homme ?
Boubacar Baba Diarra va-t-il démissionner pour ne pas être en face de ses amis d’hier devenus subitement ses pires ennemis ou bien acceptera-t-il la suspension du Mali par la FIFA ?
A titre de rappel le TAS demande la tenue d’une assemblée générale au plus tard le 30 novembre 2016, le même ordre du jour, outre les points énumérés à l’article 32.2 des statuts, la confirmation ou non des membres du comité exécutif désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015 ; la révocation de Yeli Sissoko en tant que président de la commission des finances de la FEMAFOOT, la suspension de toute autre personne physique ou membre ainsi que les questions inscrites par les membres en conformité avec les délais stipulés à l’article 31.2 des statuts de la FEMAFOOT et enfin sur la convocation qui sera établie sur la liste des membres convoqués à l’assemblée générale du 10 janvier 2015. Après sa radiation à vie au sein du Djoliba et avec cette décision du TAS, on peut dire sans se tromper que ceci n’est que justice.
Commentaires