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Guerre au Mali : peut-on vraiment parler de Françafrique ?
Publié le samedi 16 fevrier 2013  |  Rue89


© aBamako.com par as
Visite du Président de la République par intérim Dioncounda Traore aux troupes françaises
Bamako Senou. 16/01/2013. Le président de la République rend visite aux troupes françaises en compagnie de l’Ambassadeur de France au Mali Christian Rouyer


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Nombreuses ont été les réactions positives après l’annonce de l’intervention militaire française au Mali. Malgré les derniers sondages, qui indiquent qu’une très large majorité de Français soutiennent l’intervention militaire, une partie de l’opinion continue d’évoquer, méfiante, le retour en grâce de la Françafrique. Qu’en est-il véritablement ?
La France a-t-elle de vrais intérêts économiques au Mali?
On a entendu, de ci de là, qu’à la manière dont les Etats-Unis avaient conduit leur offensive irakienne en 2003, la France serait intervenue au Mali pour défendre entre autre ses intérêts économiques. Soit.
On a, pour justifier cette idée, brandi l’argumentaire attendu selon lequel le sous-sol du Nord-Mali regorgeait de richesses géologiques, et que la France, en bonne matriarche, était intervenue aussi dans le but de protéger, voire de s’accaparer ce sous-sol exceptionnel.
On a parlé d’uranium (ce mot qui fait si peur), d’or, de pétrole, de gaz et de fer… Mais qu’en est-il réellement?
Il faut avouer que pour le coup, lorsqu’on y regarde de près, il y a de quoi être déçu. Car s’il est vrai que le Niger voisin a fait l’objet ces dernières années d’une véritable politique d’implantation d’entreprises françaises intéressées par les ressources géologiques, le Mali, lui, est resté sur la touche.
Pas d’Areva ni de Total dans l’immensité désertique du Nord-Mali. Pas d’exploitation massive de minerai, ni de puits de pétrole. Rien, ou presque. Car il existe bien quelques hypothèses quant à la richesse du sous-sol malien, qui pourrait bien un jour rivaliser avec celui de l’Algérie, du Niger ou de la Mauritanie.
Mais ces hypothèses, basées sur des prospections relativement datées, ne peuvent justifier une intervention militaire française dont le coût s’élève déjà aujourd’hui à plus de cinquante millions d’euros.
Dans un article et une infographie très intéressante, le site de la chaîne franco-allemande Arte s’est ainsi intéressé à la question dès la fin du mois de janvier.
Ses (...)
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