La gestion des organisations administratives et institutionnelles n’est pas reluisante en Afrique notamment au Mali. C’est le sombre constat dressé par l'Institut des Sciences Politiques, Relations Internationales et Communications (ISPRIC). Cette situation selon l’institut, freine sérieusement le développement d’un pays. Se considérant donc comme porteur de solutions à des maux qui ralentissent notre avancement, l’ISPRIC vient d’organiser une conférence débat sur le thème: «mise en place du système de management de la qualité dans les organisations publiques».
Décideurs du secteur public comme du privé, étudiants, hommes politiques etc, ont répondu présents à la conférence qui a été développée par Sogbossi B. Bertrand, ex ministre de la réforme administrative et institutionnelle du Bénin. Il a remercié les responsables de l’ISPRIC de l’avoir donner l’occasion d’interroger la gestion d’une organisation. Selon le conférencier, l’administration publique est une entreprise de service. Mais la production publique fait l’objet de critique.
«A cause de son fonctionnement, l’usager pense que l’administration publique n’est qu’improductivité, surcoût, mauvais accueil, etc.» La faute de cette situation, c’est le sommet. Pour cette raison, dit Sogbossi B. Bertrand, l’écoute du personnel, la disponibilité, l’étique et la déontologie de gestion de service public sont capitales pour avoir une bonne qualité de management. Et les conséquences de cette mauvaise gestion ne peuvent être que la contre performance. Pour corriger l’imager de l’administration publique en Afrique notamment le Mali, le narrateur a suggéré qu’il faut la naissance d’une nouvelle logique de gestion du service public.
Comme le cas du Rwanda aujourd’hui, l’un des pays africains qui a engagé des réformes dans ce sens et qui sont visibles sur le terrain. Mais pour réussir cette réforme, ajoute l’orateur, ce n’est pas la base, mais le sommet. Et c’est les hommes politiques qui le font. «J’ait été ravi de suivre cette conférence sur le management de la qualité de l’administration publique. Si j’avais eu cette conférence avant, ayant eu a assuré des hautes fonctions dans le pays, j’aurais évité certains errements», a déclaré le Pr Salikou Sanogo, ancien ministre de l’éducation. Le directeur général de l’Ispric, Mohamed Gakou a précisé que l’Ispric ne cherche qu’à apporter sa contribution pour le développement du pays.