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Mort accidentelle du N°2 de la CMA Cheikh Ag Aoussa : Les preuves de son assassinat selon les ex-rebelles
Publié le mercredi 12 octobre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Cheick
© Getty Images par DR
Cheick Ag Wissa, un porte-parole du groupe rebelle Islamiste du Mali Ansar Dîne (les Défenseurs de Foi), qui contrôle conjointement le nord du pays, des poses le 23 juin 2012 à un hôtel à Ouagadougou.
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Dès les premières heures de la mort accidentelle samedi de l'un des principaux chefs de la rébellion Cheikh Ag Aoussa, les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad ont dénoncé un assassinat.
Désormais, ils avancent des preuves comme celles de l’élimination physique de leur chef d’état-major. "Tous les constats ont écarté le passage sur une mine". La voiture de Cheick Ag Aoussa aurait été "piégée à l'intérieur du camp onusien" : il s'agit d'un "assassinat ciblé" et "prémédité", ont-ils déclaré à la presse.
Des piles d'aimants qui auraient servi à fixer l'explosif ont été exhibées par la CMA. L'absence de trou sous la carcasse de la voiture est également mise en avant.
Pour la CMA, c'est donc un individu autorisé à entrer dans le camp onusien, personnel ou visiteur, qui aurait posé l'explosif sur la voiture de Cheick Ag Aoussa, pendant la réunion à laquelle il participait.
ENQUETE SUR LA MORT DE CHEIKH AG AOUSSA : La Minusma refuse de remettre ses conclusions aux ex-rebelles
Pour écarter toute implication dans mort de Cheikh Ag Aoussa, chef militaire de la CMA, la Minusma a décidé d’ouvrir une enquête. D’ores et déjà, la Minusma n'écarte pas la possibilité d'une mine ou d'un engin explosif placé à l'extérieur du camp onusien, sur la route du véhicule. Un procédé très régulièrement utilisé par les groupes terroristes, y compris à proximité du camp.
Quant à l'enquête, la Minusma explique "collecter les faits en interne" et réserver ses conclusions pour "une autorité judiciaire compétente". Comprendre : pas pour les journalistes, pas non plus la CMA, qui n'est pas un Etat souverain.
Problème : ni l'armée ni l'administration malienne n'ont encore pu revenir à Kidal, et les autorités intérimaires tripartites, prévues par l'accord de paix, ne sont pas encore en place.
Enfin la force française Barkhane estime qu'il est "trop tôt" pour tirer des conclusions et renvoie à la Minusma.
Source: L'Indicateur du Renouveau
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