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Le ministre fantôme
Publié le mercredi 12 octobre 2016  |  Le Reporter
Sambel
© aBamako.com par A.S
Sambel Bana Diallo
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Sambel Bana Diallo, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population. Son entrée au gouvernement avait suscité beaucoup d’interrogations. Certains disaient qu’il avait été choisi pour le compte du parti APR, dont le président s’attendait à sa propre nomination.
Il s’agit d’Oumar Ibrahim Touré. Celui-ci, comme bon nombre de cadres et présidents de partis politiques, ne peut plus vivre sans les postes politiques. Pour revenir à notre mouton, afin à Sambel Bana Diallo, il est au gouvernement au nom de la Plateforme. Mais il est aujourd’hui à la tête d’un département invisible.
On va dire merci à l’ORTM, parce qu’avec l’émission «Action gouvernementale», les gens se sont souvenus que Sambel Bana Diallo est toujours membre du gouvernement. Il ne fait aucune activité : il est invisible à tous points de vue. Son département n’a fait aucune activité. Il fait quoi concrètement, se demandent beaucoup de gens.
Union de circonstance
La Cour constitutionnelle a été saisie par les députés de l’ADP-Maliba, du Groupe parlementaire VRD et du Sadi d’Oumar Mariko. Ils ont saisi les neuf sages de la Cour constitutionnelle pour invalider certaines dispositions de la loi électorale adoptée par l’Assemblée nationale au cours de sa séance plénière du 9 septembre dernier.
Selon eux, lesdites dispositions sont «anticonstitutionnelles» et contraires au protocole de la Cédéao. Avant cette saisie, les députés de ces formations politiques ont eu plusieurs séances de réunions, parce que «la nouvelle électorale est une partition du pays qui ne dit pas son nom».
Mais peu d’acteurs politiques accordent du crédit à ces retrouvailles entre Sadi, Adp, Urd, Fare, Pdes et Parena, parce que ce sont eux qui ont des députés. Alors qu’il y a d’autres formations politiques qui pouvaient être associées à cette démarche, comme la CNAS Faso héré de Dr. Soumana Sacko, afin de parler le même langage, surtout qu’ils sont dans la même dynamique.
On se demande aussi si le président de la République a déjà promulgué cette loi. Il a 15 jours pour le faire ou renvoyer cette loi pour une seconde lecture. Il a clairement dit à certains responsables de partis politiques qu’il va la promulguer, parce que pour lui, il y a trop de gens qui se présentent à l’élection présidentielle au Mali.
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