Allongé sur son canapé, Hominy Belco Maiga ronge son frein dans une maison de Bamako. "Je dois rentrer chez moi, et vite", lâche-t-il. Crâne rasé, moustache poivre et sel coupée court, l’homme a le regard las. Et le mal du pays. Ce président du conseil régional deKidal a quitté sa ville en avril2012. Les groupes islamistes et les indépendantistes touareg renforçaient alors leur emprise sur le Nord, trois mois après le début de leur offensive. Depuis, la situation a radicalement cha ... ... suite de l'article sur LeMonde.fr