Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne : Pour une gestion migratoire réfléchie

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Publié le jeudi 13 octobre 2016 | Le Pays

© aBamako.com par A S
Visite de travail de la chancelière Allemande Angela Merkel à Bamako
Visite de travail de la chancelière Allemande Angela Merkel à Bamako, les 9 et 10 Octobre 2016

La tournée africaine de la charismatique chancelière allemande, Angela MERKEL, débutée au Mali dimanche 9 octobre 2016, a été mise à profit par le Conseil supérieur de la diaspora malienne, pour remercier l’Allemagne pour ses efforts dans la crise migratoire et instruire l’opinion nationale et internationale des défis à travers un communiqué de presse, ce lundi 10 octobre 2016 au sein de son siège sis aux 300 logements.
Cette rencontre avec les hommes de medias s’inscrit dans un climat migratoire difficile, avec ses milliers de morts, expulsés ou simplement abandonnés.
Dans son discours de bienvenue, Mamadou Farka MAIGA a salué la visite d’Angela Merkel dans notre pays et remercié l’Allemagne pour l’accueil qu’il réserve à nos compatriotes (près de 29 000 personnes) qui y vivent, avant de sonner l’alarme sur la situation de nos candidats à l’immigration toujours nombreux et jeunes, malgré les mesures prises pour les en dissuader.
La diaspora malienne contribue fortement au développement du Mali, mais elle connait aussi des difficultés dans les pays d’accueil. La mission du CSDM vise à aider et à orienter les Maliens de la diaspora pour une meilleure insertion, a-t-il ajouté
Quant à Mahamed Cherif HAIDARA, président du CSDM, il a insisté sur la qualité de la politique extérieure du président Ibrahim Boubacar Keita qui, selon lui, accorde une grande importance à la diaspora.
Pour ce qui est de la visite de la chancelière allemande, Haidara l’a placée dans la relation fraternelle existant entre nos deux pays, tout en revenant sur la bonne audition que bénéficie le Mali auprès de l’Allemagne et de l’Union européenne. Il a invité la diaspora à souscrire au Conseil supérieur de la diaspora malienne (20euro zone Europe, 10 000 f cfa zone Afrique). Pour les immigrés dans les camps, Haidara plaide pour la formation, qui leur permettra de s’insérer en cas d’expulsion.
Le combat contre l’immigration, passe par la réduction de la pauvreté, l’amélioration des conditions de vie et la prise en compte du fléau par les partenaires pour l’aide au développement. «Le chantier est vaste, l’immigration est inscrite dans notre ADN», regrette le président. Seuls une valorisation des potentialités et un changement de mentalité permettront d’induire de façon négative l’immigration.
D’où le cri de cœur des responsables du CSDM : «il faut que les médias servent de veille, pour dissuader les jeunes des dangers qu’ils encourent, dénoncer les acteurs du trafic, pour qu’il n’y ait plus de marchands de rêve, de marchands de la mort … »
Aly Bocoum

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