Dans le cadre du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, l’Association des médaillés de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite français, section du Mali, a remis hier des vivres au Centre spécialisé de détention, de rééducation et de réinsertion pour mineurs de Bollé. La cérémonie a lieu au sein du centre en présence de son directeur, Moussa Saraoui Maïga, du président de ladite association, Founèkè Keïta, de la 1ère vice-présidente Hawa Diarra et du secrétaire chargé de la solidarité et de la promotion, le général Amadou S. Gueye. Le don était composé de huit sacs de riz, deux sacs de sucre, quatre bidons d’huile et deux sacs de lait. Amadou S. Gueye a rappelé que l’Association des médaillés de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite français, section du Mali, a été créée l’année dernière pour consolider et développer l’amitié entre le Mali et la France. Par ce don, a-t-il expliqué, les membres de l’association entendent apporter leur contribution pour soulager le quotidien des pensionnaires de Bollé. Le directeur du centre a rappelé l’historique de la création du centre. En effet, le centre spécialisé de détention, de rééducation et de réinsertion pour mineurs de Bollé est créé par l’ordonnance n° 99-007 du 31 mars 1999. Il reste un service rattaché à la DNAPES. Structure publique d’éducation surveillée, il a pour mission essentielle d’aider les mineurs privés de liberté ou en assistance éducative par décision de justice à reprendre leur place dans la société. Le centre leur donne, par la rééducation, les moyens de gagner honnêtement leur vie, et donc de réussir le pari de la resocialisation ou de la réinsertion. A ce jour, le centre compte 106 détenus dont quatre condamnés et 102 prévenus. En se réjouissant de ce geste, Moussa Saraoui Maïga a, au nom des détenus et de tout le personnel, remercié les médaillés de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite français, section du Mali. Il a saisi l’occasion pour parler des difficultés auxquelles fait face sa structure. Il s’agit entre autres, du manque de logistique, du manque de moyens pour la formation, de l’insuffisance et du manque de spécialisation du personnel. A. D. SISSOKO