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Quatre soldats maliens tués dans l’explosion de mines
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  AFP
Les
© Autre presse par EMA
Les soldats français ont été relevés par les forces armées maliennes (FAMA) à Markala afin de poursuivre leur action plus au nord à partir de la ville de Diabaly.
Tandis que les opérations de frappe aérienne se poursuivent sur les objectifs militaires avec une dizaine de sortie à nouveau, les soldats français ont été relevés par les forces armées maliennes (FAMA) à Markala afin de poursuivre leur action plus au nord à partir de la ville de Diabaly. A l’est, à Sévaré, le deuxième sous-groupement tactique poursuit son appui aux patrouilles de l’armée malienne. Les unités de Serval déployées consolident ainsi le dispositif d’interdiction face au Nord afin de prévenir toute action offensive des groupes terroristes en direction du sud du pays.
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Bamako - Quatre militaires maliens ont été tués jeudi
dans le centre du Mali lorsque leurs véhicules ont sauté sur des mines, a-t-on
appris de sources militaires.

"Entre les localités de Diabaly et de Nampala (centre), quatre militaires
maliens ont trouvé la mort quand leurs véhicules ont sauté sur des mines", a
déclaré à l’AFP un gradé de haut rang de l’armée malienne.
L’information a été confirmée par un officier de l’armée malienne en poste
à Ségou, une des principales villes de la région, précisant que l’attaque
s’était produite "dans le village de N’Goma Coura".
"Deux véhicules de l’armée ont été calcinés après l’explosion de trois
mines", selon cette source, qui fait également état de plusieurs soldats
blessés et de l’envoi de renforts de l’armée sur les lieux.

Deux soldats maliens avaient été tués et deux grièvement blessés le 5
octobre près de Tombouctou, dans le nord-ouest du pays, par l’explosion d’une
mine au passage de leur véhicule, selon des sources militaires.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la
rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite
évincée.

Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en
2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire
internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes
et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé
isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.
Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont
étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.

sd/mrb/sst/jh
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