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Crise à la FEMAFOOT : Le Collectif des Clubs et Ligues Majoritaires monte au creneau
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  L’Essor
Conference
© aBamako.com par Momo
Conference de presse du collectif des clubs et ligues
Bamako, le 12 octobre le collectif des clubs et ligues a organisé une Conference de presse sur la sentence prononcée par le TAS
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Le Collectif des clubs et ligues majoritaires (CCLM) a animé une conférence de presse hier à la Maison de la presse. Un seul sujet était à l’ordre du jour : le verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur la crise qui secoue le football national depuis janvier 2015. Le mardi 4 octobre, l’instance suprême du sport mondial a tranché entre le CCLM et la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) en déclarant «nulle et de nul effet» l’Assemblée générale qui a été organisée par la FEMAFOOT le 31 octobre 2015 et qui avait été marquée par de lourdes sanctions prises à l’encontre des principaux responsables du CCLM. La juridiction de Lausanne a également ordonné à la FEMAFOOT d’organiser une nouvelle Assemblée générale avant le 30 novembre 2016 avec la même liste que celle de l’AG du 10 janvier 2015 qui a marqué le début de la crise.

Les textes de la FEMAFOOT stipulent que l’AG doit être convoquée 45 jours avant sa tenue, ce qui revient à dire que l’actuel bureau a jusqu’à aujourd’hui minuit pour s’exécuter. La conférence de presse d’hier, qui était animée par le président du CCLM, Mamadou Dipa Fané, avait pour but de donner des précisions sur la décision du TAS et d’informer l’opinion nationale et internationale sur les manœuvres du bureau de la FEMAFOOT pour tenter de contourner la sentence de la juridiction de Lausanne. Mamadou Dipa était entouré des principaux responsables du CCLM, dont Moussa Konaté, président du COB, Seydou Ag Abéta, président de la ligue de Kidal, Boubacar Monzon Traoré, le patron de la ligue de football du district de Bamako, Maître Basalifou Sylla et Yéli Sissoko, tous deux membres du comité exécutif du bureau du Djoliba.

Dans son exposé liminaire, Mamadou Dipa Fané rappellera d’abord que c’est suite à l’échec des négociations entreprises par différentes structures et personnalités du pays pour un règlement à l’amiable de la crise du football que le Collectif des clubs et ligues majoritaires a décidé de saisir le TAS. «Le collectif a pensé qu’il fallait saisir la plus haute juridiction du sport mondial pour avoir une décision à caractère pédagogique afin que nul, dorénavant, ne puisse impunément violer les règles de notre association», expliquera le conférencier.

Le verdict du TAS, indiquera Mamadou Dipa Fané, stipule que l’Assemblée générale de la Fédération malienne de football du 31 octobre 2015, est nulle faute d’avoir été convoquée régulièrement et que les décisions y adoptées sont nulles et de nul effet. La même sentence ordonne au Comité exécutif de la Fédération malienne de football de convoquer une nouvelle Assemblée générale en respectant ses propres statuts et règlement. Cette Assemblée devra se tenir au plus tard le 30 novembre 2016.

Et devront figurer à l’ordre du jour de cette AG, outre les points énumérés à l’article 32.2 des statuts, la confirmation ou non des membres du comité exécutif désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015. Il s’agit, précisera le conférencier, de la révocation de Yéli Sissoko en tant que président de la Commission centrale des finances (CCF), de la suspension de toute autre personne physique ou membre ainsi que des questions inscrites par les membres en conformité avec les délais stipulés à l’article 31.1 des statuts de la FEMAFOOT. Toujours selon le verdict du TAS, poursuivra le patron du CCLM, la convocation devra être établie sur la base de la liste des membres convoqués à l’Assemblée générale du 10 janvier 2015».

Par rapport à l’application de la sentence du TAS, Moussa Konaté dira : «par rapport à l’application de cette décision du TAS, la balle est dans le camp du Comité exécutif de la FEMAFOOT. Ce qui est clair, il n’y a plus d’immixtion possible dans cette décision. La sentence s’applique au Comité exécutif et s’applique même à la FIFA. Jusque-là, la FEMAFOOT avait réussi à tromper les gens en disant chaque fois, souvent avec document à l’appui, que la FIFA ne reconnait que le comité exécutif du bureau du général Boubacar Baba Diarra. Nous connaissons tous aujourd’hui la suite qui a été réservée à ces voyous de la FIFA avec la FIFAgate».

S. S. KAMISSOKO
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