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Pénurie : A qui profite l’interdiction d’importation de poulets ?
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
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Le mardi dernier ou jour d’Achoura, une date symbolique pour les fidèles musulmans, la surprise fut pour bien de Maliens de constater que le poulet se faisait rare et coûtait cher. Pour certains, cette pénurie s’explique par des mesures d’interdiction d’importation de la viande de volaille, prises par le ministre du Commerce suite à une forte pression de puissants fonctionnaires-aviculteurs au grand dam des consommateurs.

Dans les marchés de la ville de Bamako, le poulet se fait de plus en plus rare. Et quand on le trouve, il est extrêmement cher. Le prix du kilo varie entre 2250 et 2500 F CFA selon le marché. Alors qu’auparavant, il était cédé entre 1800 et 2000 F CFA le kilo par les importateurs.

Cette flambée soudaine s’explique, selon certains, par le fait que, depuis un certain temps, sous la pression de puissants fonctionnaires-aviculteurs déguisés en opérateurs économiques, la direction nationale du commerce et de la concurrence avec la complicité des services des douanes, s’est mise interdire l’importation de poulet. Laissant du coup le monopole du secteur aux aviculteurs locaux. Au regard du constat actuel, les fonctionnaires-aviculteurs n’arrivent plus à approvisionner le marché. Conséquence, la viande de poulet se fait rare et inaccessible par la bourse du malien lambda.



Pour un vendeur de poulet de chair au marché de Médine, “nous n’avons plus où nous approvisionner et nos clients se plaignent. Car ceux-là qui nous fournissaient nous disent qu’ils n’en ont pas en quantité”.

Pour un autre vendeur, “la demande est assez forte pour que ce marché soit concentré entre les mains des seuls aviculteurs locaux. En tout cas si nous continuons comme ça, la population va se révolter un jour”, prévient-il.

Nos tentatives d’entrer en contact le ministère du Commerce été sans succès. En attendant, les consommateurs de poulets continueront à assister impuissamment à la flambée du prix de ce produit de grande consommation aussi longtemps que le marché restera entre les mains des fonctionnaires-opérateurs économiques.

Nous y reviendrons…

O. B. S.
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