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Calvaire des boursiers maliens au Venezuela : Le laxisme du ministère de l’enseignement supérieur en cause
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  La Sirène
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© aBamako.com par Momo
7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA
Bamako, le 14 juillet 2016 les rideaux sont tombés sur les travaux de la 7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA au Radisson Blu de Bamako
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Au simple motif qu’il n’a pas été associé à leur sélection, le département de l’enseignement supérieur a encore de la peine à reconnaitre les boursiers maliens qui séjournent depuis mai 2015 au Venezuela. Plus d’une année dans ce pays en crise , ces boursiers actuellement au nombre de 38 et évoluant dans différentes disciplines sportives, sont sevrés de tout accompagnement de l’Etat malien : ‘‘ On vit l’enfer ici’’, clament-ils.
Jusqu’à la date d’aujourd’hui pas de compléments de bourses tel que annoncé avant leur départ et il y a des doutes que leurs diplômes soient reconnus par l’Etat malien si les choses continuent de la sorte. Ces boursiers constituent le premier contingent de 150 bourses sportives offertes par le Venezuela au Mali, bourses négociées par le ministre des sports, Housseyni Amion Guindo en 2014 au Venezuela. Le 2ème contingent qui devait partir pendant ces vacances 2016, a été refusé par le pays d’accueil qu’est le Venezuela. Motif : Crise économique.
C’est dans cette crise économique que vit le premier contingent depuis leur départ en mai 2015. Il nous revient que c’est le ministère de l’enseignent supérieur alors dirigé par Me Mountaga Tall, qui a refusé de reconnaitre ce premier contingent parce que le département n’a pas été associé à la sélection des boursiers. Depuis lors, ces boursiers sont livrés à eux-mêmes et ne vivent qu’avec le pécule accordé par les autorités vénézuéliennes. La plupart d’entre eux sont pris en charge par les parents ici à Bamako, seulement ceux qui ont des parents aisés !
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que des démarches avaient été entreprises entre Me Mountaga Tall, alors ministre de l’enseignement supérieur et Housseyni Amion Guindo en vue de trouver une solution au problème. Les deux se seraient convenus sur un certains nombre de décisions. Des décisions qui dorment encore dans les tiroirs, surtout après le remaniement ministériel intervenu.
L’Etat étant une continuité, l’actuel ministre de l’enseignement supérieur est fortement interpelé sur la question. Quelque soit le péché commis par le département des sports, le ministère de l’enseignement supérieur devra accorder un minimum de considération à ses boursiers qui vivent le calvaire: ‘‘On veut juste être reconnus par l’Etat malien et avoir nos billets d’avion pour les vacances en 2017. On discutera du reste pendant les vacances’’, martèle un boursier depuis Caracas. L’acquisition des billets d’avion pour les vacances est conditionnée à leur reconnaissance par le ministère de l’enseignement supérieur.
D. Samaké
Source ‘‘La Sirène’’
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