Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

équipe du Mali : MOUSSA DOUMBIA, «Tout est encore possible»
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  L’Essor
Comment


Sorti sur blessure lors du match Côte d’Ivoire-Mali comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018, le grand espoir du football malien vient d’adresser un message aux supporters maliens pour les rassurer sur son état de santé

Victime d’une blessure lors du match Côte d’Ivoire-Mali perdu 3-1 par les Aigles face aux Éléphants de Cote d’Ivoire à Bouaké, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018, le jeune virevoltant attaquant Moussa Doumbia a donné des nouvelles sur son état de santé via sa page facebook. Par la même occasion, l’attaquant de Rostov s’est excusé également pour la défaite de l’Equipe du Mali (EDM) auprès des vaillants supporters maliens qui n’avaient ménagé aucun effort pour soutenir les Aigles lors du voyage de Bouaké.
«Merci au peuple malien pour le soutien à travers les messages. Je vais bien, Je me porte super bien par la grâce d’Allah. Nous sommes désolés pour ce premier match perdu dans cette compétition. Mais on relèvera le défi Inch Allah. Il y en a encore 5 magnifiques matches à disputer et tout est possible. C’est grâce à vous que nous restons motivés à jamais.
Donc soutenez votre équipe car découragement n’est pas malien. Une bonne équipe a toujours besoin de ses fidèles supporters qui l’encouragent même dans les moments les plus difficiles…Force à MALIBA….. », a posté Moussa Doumbia sur sa page facebook. Contre les Eléphants, le grand espoir du football malien a été contraint de quitter ses camarades après avoir reçu un violent coup de coude du défenseur ivoirien Lamine Guèye Koné 10 minutes seulement après le coup d’envoi du match. L’ancien attaquant du Réal sera ensuite remplacé par Diadié Samassékou. Avant ce message de Moussa Doumbia posté sur sa page facebook, c’est le sélectionneur national. «Ce fut un choc qui aurait pu avoir des conséquences car il avalait sa langue et commençait à s’étouffer. Heureusement les joueurs maliens et ivoiriens ont tout de suite commencé à lui retirer. Ensuite les médecins sont arrivés. Maintenant rien de grave, ça va. Il a passé des examens pour sécuriser sa situation « , a confié le technicien à nos confrères de Footmali.com.
La blessure de Moussa Doumbia est intervenue peu avant le premier quart d’heure de la rencontre, précisément à la 14è minute. Suite à un centre de Sambou Yattabaré dans la surface ivoirienne, l’attaquant de l’EDM saute pour reprendre le ballon de la tête. Alors qu’il était en extension, Moussa Doumbia reçoit un violent coup de coude du défenseur Lamine Koné Guèye. Le joueur s’étale de tout son corps sur la pelouse, mais l’arbitre botswanais ne bronche pas. Très vite, Moussa Doumbia sera entouré par les joueurs maliens et ivoiriens qui lui portent assistance.
Les images du vilain geste de Lamine Koné Guèye montrent Serge Aurier en train de mettre les doigts dans la bouche de Moussa Doumbia pour éviter qu’il avale sa langue. Dans une interview accordée à nos confrères ivoiriens, le manager général de l’EDM et ancien international, Fousseïni Diawara raconte : «Doumbia (Moussa, ndlr) est tombé au sol, il était en train d’avaler sa langue. Serge a été le premier à le secourir et à lui sauver la vie. Doumbia était proche de perdre la vie».
Transporté dans un hôpital de Bouaké, Moussa Doumbia retrouvera ses coéquipiers après la rencontre, au grand soulagement de la délégation malienne. 48h après le match, c’est-à-dire lundi, il embarquera à bord du même avion que Serge Aurier, destination Paris. Le défenseur international des Eléphants témoigne : «Lundi, nous sommes rentrés ensemble à Paris mais nous n’en avons pas parlé (le match, ndlr). Doumbia a passé son temps à encenser notre équipe. Les Côte d’Ivoire-Mali sont des derbys. Nous sommes un peu comme des cousins… » a plaisanté Serge Aurier.
Il convient de rappeler que l’EDM restait sur six matches des éliminatoires de la CAN sans défaite avant sa confrontation avec les champions d’Afrique en titre. Et pendant la campagne de la CAN, les protégés de Giresse ont marqué 15 buts pour seulement 3 encaissés (6 matches, 5 victoires, 1 nul). La belle série s’est arrêtée le 8 octobre au stade de la Paix de Bouaké, mais comme l’a dit Moussa Doumbia, rien n’est perdu pour la sélection nationale puisqu’il reste encore 3 journées de compétition. La deuxième journée des éliminatoires du Mondial est prévue début novembre et le capitaine Yacouba Sylla et ses coéquipiers tenteront de se relancer contre les Panthères du Gabon. Pour sa première sortie, l’hôte de la CAN 2017 n’a pu faire mieux qu’un nul 0-0 face au Maroc.
Au classement, la Côte d’Ivoire occupe la tête du peloton avec 3 points, devant le Gabon et le Maroc (1 unité chacun), alors que le Mali ferme la marche avec zéro point. Après une journée de débats, l’EDM compte donc 3 et 1 points de retard, respectivement sur le leader du classement et ses deux dauphins. C’est dire que si les protégés de Giresse s’imposent face aux Panthères du Gabon, ce dont nous ne doutons pas, ils quitteront la queue du peloton quel que soit le résultat de l’autre match entre le Maroc et la Côte d’Ivoire. L’EDM peut même se hisser sur la deuxième marche du podium si les Lions de l’Atlas et les Eléphants se partagent les points.
C’est dire que la deuxième journée s’annonce décisive pour la sélection malienne qui doit impérativement gagner à domicile contre le Gabon au risque de se faire distancer et de compromettre ses chances pour la suite des événements. Le Mali n’a jamais réussi à se qualifier à une phase finale de Coupe du monde et toute la planète foot de notre pays rêve de voir la bande de Giresse vaincre le signe indien et ouvrir une nouvelle page pour notre ballon rond.
Après ce que le capitaine Yacouba Sylla et ses coéquipiers ont démontré lors des éliminatoires de la CAN, on peut s’autoriser à dire que le rêve est permis, surtout si les joueurs y croient eux-mêmes. La campagne a mal commencé avec cette défaite 1-3 contre les Eléphants, mais il reste encore 15 points à prendre et tout est possible dans notre pays.

S. B. TOUNKARA



Tennis : FIN DE SAISON POUR NADAL ?

Pour Rafael Nadal, les semaines se suivent et se ressemblent… Eliminé brutalement en quarts de finale par Grigor Dimitrov à Pékin (6-2, 6-4), le n°5 mondial a enchaîné par une sortie prématurée, dès son entrée en lice à Shanghai, lors du 2 tour contre Viktor Troicki 6-3, 7-6 (7/3). Suffisant pour laisser planer un épais doute sur son futur proche : «Je ne peux pas dire maintenant ce que je ferai dans les mois prochains. Je ne suis pas sûr de mon agenda. Je ne suis pas sûr de ce que je dois faire pour essayer d’être prêt à 100% pour la saison prochaine. Je dois parler à mon équipe, je dois parler à mon oncle.» Et de laisser filtrer le flou qui l’entoure et les doutes qui l’assaillent : «Parfois, continuer la compétition n’est pas la solution. Parfois, la solution est d’arrêter et de reprendre un programme d’entraînement… Peut-être que je vais jouer à Bâle dans deux semaines…»
En panne de confiance et en mal de sensations, l’Espagnol toujours en course pour le Masters de Londres (7 à la Race) a, avec lucidité, révélé ses difficultés techniques du moment : «A chaque fois que je frappe en coup droit, je dois faire mal à mon adversaire, et ce n’est pas le cas en ce moment. Peut-être que c’est à cause de la blessure au poignet que j’ai eue et qui me laisse encore des craintes. Je dois travailler pour ajuster mon tennis. J’ai besoin de plus de confiance. Cette partie de l’année est difficile pour moi, je souffre toujours. Et je dois aussi récupérer l’énergie dans mes jambes. J’ai besoin d’aller plus vite, juste pour coller davantage de coups droits. Mais pour que je besoin de confiance dans mon coup droit.»
Dans Marca, l’homme aux 14 titres du Grand Chelem qui compte deux titres cette année sur le circuit a ajouté :«J’ai deux mois et demi avant que ne débute la prochaine saison et atteindre le niveau auquel j’aspire. Je suis en pleine réflexion pour être au top au début du prochain exercice.» Interrogé sur les 10 victoires consécutives enregistrées en double (JO, Coupe Davis et Pékin), l’Espagnol a, plongé dans son défi de reconquête : «Je suis un joueur de simple, pas de double». Un joueur posé face au défi de la reconstruction.
Commentaires

Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment