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D.E.S de médecine de famille : La premiere promotion d’un programme innovant
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  L’Essor
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Le programme a pour mission de former une nouvelle génération de médecins généralistes qui vont nettement améliorer la qualité des soins de première ligne

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Assétou Founé Samaké Migan, a présidé hier, la cérémonie de sortie de la première promotion du DES (diplôme d’études spécialisées) en médecine de famille à la Faculté de médecine et d’odontostomatologie. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Canada au Mali, Marc André Fredette et des représentants du Collège ouest-africain de médecine de famille.
L’occasion était bonne pour le doyen de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie, Seydou Doumbia de présenter sommairement cet établissement. La FMPOS compte aujourd’hui plus de 4000 étudiants en médecine et en odontostomatologie dont 10% sont de 13 différentes nationalités.
Pour la formation en spécialité médicale, 450 résidants sont en spécialisation dans une vingtaine de spécialités médicale et chirurgicale. « De l’Ecole nationale de médecine et de pharmacie à la Faculté de médecine et d’odontostomatologie, cette faculté a été un pionnier dans l’innovation et l’adaptation de la formation médicale aux contextes malien et africain », se réjouit le doyen de la FMOS.
Le programme de diplôme d’études spécialisées de médecine de famille est la première dans l’espace francophone de la sous-région. Il s’agit de former une nouvelle génération de médecins généralistes qui vont nettement améliorer la qualité des soins de première ligne. «La FMOS entend capitaliser l’excellente formation pédagogique qu’ont reçue bon nombre de nos collègues au Mali et au Canada pour améliorer la qualité de formation dans les DES et la médecine de base », a ajouté Seydou Doumbia.
Pour le coordinateur du DES, le professeur Mamadou Dembélé la journée marquera d’un sceau indélébile, le début d’une nouvelle façon de penser et d’agir face aux problèmes des individus et de la communauté. « Chers nouveaux diplômés, vous êtes les pionniers de la médecine de famille et médecine communautaire dans sa nouvelle version. Vous avez acquis des compétences qui font de vous des experts cliniciens capables de prendre en charge les problèmes courants de la femme enceinte, de surveiller cette grossesse et de pratiquer l’accouchement dans des conditions de sécurité. Vous êtes capables de gérer les problèmes courants de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte et des sujets âgés », a commenté M. Dembélé, précisant que les nouveaux diplômés vont travailler dans des zones où des compétences satellites sont indispensables pour continuer le combat pour le bien-être de la population.
La promotion porte le nom du professeur Anatole Tounkara. Il existe différents noms et termes pour désigner la discipline. Le représentant de la première cohorte 2012-2016, Barry Kassoum estime qu’au Mali on a choisi « médecine de famille » ou « médecine communautaire », un terme rempli d’histoire, témoin d’une franche collaboration, d’une amitié sincère entre le Mali et le Canada. Selon lui, il est établi qu’au moment où un médecin à la base de la pyramide consulte 100 malades, un médecin spécialiste au sommet consulte un malade. Les médecins de première ligne s’occupent des malades de tout bord. C’est dans cette optique que le ministère de l’Enseignement supérieur à travers la FMOS a ouvert une filière de spécialisation en médecine de famille. Il s’agit de médecins spécialisés destinés à servir à la base de la pyramide sanitaire. Le représentant des médecins formés, Abdoulaye Oinargoun a pour sa part remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite du programme. L’occasion était également bonne pour saluer la qualité de la formation dispensée par Saint Jérôme et Anne Gagnon.
Après ces différents témoignages, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a noté que le DES vient de franchir une étape en terme de qualité. Au delà de l’innovation, ce programme doit s’inscrire dans la durée, a conclu Mme Assétou Founé Samaké Migan.
S. DOUMBIA
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