Le Salon de la santé et de l’équipement médical (Sasem) a tenu toutes ses promesses, en dépit d’une faible mobilisation.
Le Salon de la santé et de l’équipement médical (Sasem) s’est déroulé du 13 au 15 octobre au Palais des sports de Bamako. Cette édition inaugurale a été un succès grâce à la Fédération nationale des associations de santé communautaires du Mali (Fénascom), en collaboration avec l’Alliance du secteur privé pour la promotion de la santé au Mali et l’agence de communication "Natou Com".
L’objectif était de créer une synergie d’action entre les intervenants du secteur privé et public de la santé au profit des communautés.
Le Salon, comme l’a qualifié le secrétaire général du ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Boubacar Diarra à la cérémonie d’ouverture, a été une très bonne initiative de la Fénascom et ses partenaires. Il a salué l’engagement des différents acteurs et indiqué que le Sasem rentre dans la mise en œuvre de la politique nationale de la santé dans notre pays.
Pour Dr. Karamoko Nimaga, membre de l’Alliance du secteur privé de la santé pour la promotion de la santé au Mali (ASP-PSM), le Mali a opté pour la libéralisation des professions sanitaires il y a plusieurs années. "Depuis, l’on a assisté au développement rapide du secteur privé dans toutes ses composantes : privés à but lucratif et privés à but non lucratif".
Répondre aux défis sanitaires revient à appliquer la politique sectorielle de santé, basée sur une pyramide sanitaire comprenant au niveau périphérique les Centres de santé communautaire (Cscom), les centres de santé de référence (CS-Réf), les hôpitaux régionaux et les hôpitaux nationaux, a-t-il souligné.
Parmi ces recommandations figurent l’augmentation de l’âge limite des enfants bénéficiant de l’Amo de 21 ans à 25 ans, l’élargissement de l’Amo au milieu rural, l’envoi de ressources humaines qualifiées jusqu’au niveau périphérique afin de réduire la mortalité maternelle et infanto juvénile ou encore le maintien de l’organisation de l’examen national des infirmiers par l’Etat.
Rendez-vous a été pris pour la 2e édition. Natou Com se dit prête à soutenir cette initiative car selon elle le développement passe par la santé.
Zoumana Coulibaly