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Axe Dakar – Bamako : Des travailleurs sénégalais et maliens sans salaire
Publié le lundi 17 octobre 2016  |  africtelegraph.com
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Les travailleurs ferroviaires sont à bout. Ils sont très remontés contre les autorités Sénégalaises et Maliennes qui avaient pris un engagement ferme pour redresser la barre. Las d’attendre les promesses non tenues, ils en ont décidé d’aller en grève, pour se faire entendre.


A l’issue de leur rencontre avec la presse mardi, les cheminots redoutent que le coup de 2003 (les engageant dans la privatisation de leur entreprise, durant laquelle un avenir radieux leur avait été promis pour leur plan de carrière et le développement de leur outil de travail), ne soit réédité.

C’est pourquoi, ces travailleurs observent une grève de 72 heures, pour se faire entendre. « Nous demandons aux autorités à mettre un contenu dans ce qu’ils entendent par schéma institutionnel, société de patrimoine et autorité de régulation », a soutenu un syndicaliste que nous avons tendu notre micro.

Selon lui, aucun responsable syndical cheminot n’est à mesure de dire avec exactitude ce que renferment ces trois termes dont l’échéance pour leur effectivité est dépassée. Il a fait comprendre que « le train ne circule plus sur l’axe Dakar – Bamako », avant d’ajouter que « la situation est chaotique ».

Pour notre interlocuteur, étant concernés au premier chef par l’avenir de leur entreprise ferroviaire en tant que travailleurs, ils ont décidé de faire bloc avec leurs homologues maliens présents à la rencontre pour pouvoir faire face à toutes les éventualités.

Pour sa part, Abdoulaye Berthé, un syndicaliste malien, après avoir démontré les subterfuges utilisés à l’époque pour conduire le chemin de fer vers une privatisation bancale, a appelé à tous les cheminots de Dakar-Bamako à la vigilance. Il fait rappeler les engagements que les gouvernements sénégalais et Maliens avaient pris. Aujourd’hui, il fait constater uniquement des contre-vérités de la part, des autorités Sénégalaises et Maliennes.

Ayant compris que le problème du chemin de fer est devenu une affaire des Etats du Mali et du Sénégal, les cheminots interpellent leurs deux présidents de la République afin de trouver une issue heureuse.
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