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Qualification de quatre équipes nationales à la Can : Le président de la Femafoot s’explique
Publié le lundi 17 octobre 2016  |  afribone
Remise
© aBamako.com par FS
Remise des équipements aux finalistes des coupes du Mali de football 2016
La FEMAFOOT et son partenaire Orange Mali ont procédé le 12 Août 2016 à la remise des équipements aux finalistes des coupe du Mali de football 2016.
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Le Mali sera représenté à toutes les Can à venir. Les Aigles dames, seniors, cadets et juniors ont tous validé leur ticket pour la phase finale de leur catégorie. Une belle performance qui, selon le président de la Fédération malienne de football (Femafoot), l’inspecteur général de police Boubacar B. Diarra, est le résultat du bon management du Comité exécutif. Concernant les éliminatoires du mondial 2018 en Russie, il est convaincu de la qualification du Mali.
Interview.

Afribone : Quel est le secret de la qualification des 4 équipes nationales du Mali aux différentes compétitions ?

Boubacar Baba Diarra : C’est la qualité organisationnelle du football malien. Ce résultat ne peut être acquis que dans le cadre d’une bonne organisation. La capacité managériale des dirigeants du football ajoutés aux talents des joueurs et de l’encadrement technique a abouti à ce résultat honorable pour le Mali.

Afribone : Quel a été le leitmotiv du Comité exécutif pour booster ce succès ?

B. B. Diarra : Le Comité exécutif a mis autour des équipes une organisation adaptée à la nature du football. Il a procédé au meilleur choix des hommes chargés de l’encadrement des équipes. Ils ont été à la hauteur en opérant une bonne sélection pour nos équipes nationales. Nous leur avons aussi donné l’entièreté de la responsabilité technique. On a jamais interféré dans leurs attributions. Ils ont eu la liberté totale d’exercer leur responsabilité au sein des équipes.

Afribone : Comment faites vous aujourd’hui pour gérer le calendrier très chargé des sélections nationales des jeunes ?

B. B. Diarra : Nous faisons tout pour bien l’agencer. Nous sommes sollicités partout pour des matchs amicaux ou pour participer à des tournois internationaux. Ces activités sont porteuses, car elles donnent l’occasion à l’encadrement de jauger le niveau de nos équipes et de l’améliorer.

Afribone : Qu’en est-t-il du gazonnage et de l’électrification des terrains de football au Mali ?

B. B. Diarra : Lorsqu’on entamait notre mandat, le football malien accusait un déficit d’infrastructures. Toutes les équipes du championnat national jouaient sur des terres battues à l’exception du Djoliba AC, du Stade malien et du Réal. Aucune équipe n’avait de lampadaires pour lui permettre de s’entraîner un maximum de temps. Il fallait les doter d’infrastructures idoines pour qu’elles soient au même niveau que leurs adversaires du continent.

Nous avons élaboré un programme d’investissement qui nous a conduit à gazonner le terrain de Kati, Kita, Baroueli, l’AS Sabana de Mopti, l’USFAS, l’AS Police et celui de l’ASB. Nous avons pu électrifié le terrain du Djoliba, du Stade, du CSK, de l’USFAS, de l’AS Police, etc. Avec l’aide de la Fifa, nous avons pu gazonner le terrain du stade municipal de Tombouctou. Les travaux de Gao ont démarré et dureront peut être trois mois. Après, ça sera le tour de Kidal. Avant la fin de notre mandat, nous allons pratiquement atteindre toutes les Ligues de la République du Mali.

Comme innovations majeures, on compte délocaliser les matchs de l’AS Bakaridjan, qui évolue depuis longtemps à l’élite, à Baroueli au lieu de le jouer à Ségou. On a déjà commencé avec l’US Kita la saison dernière. Nous faisons aussi des efforts pour maintenir le championnat national dame et celui des cadets.

Afribone : Comment s’est déroulée la première édition du championnat national du football féminin organisée par la Femafoot ?

B. B. Diarra : Ça s’est très bien déroulée. Un football se développe à travers un certains nombre de segment. Il y a le football des hommes, le football féminin et celui des jeunes. On a ajouté le beach soccer et le futsal. Au Mali, on connaît déjà l’ampleur du football des hommes et des jeunes. C’est des segments qui sont très développé. Jusqu’à l’année dernière, le football des dames était confiné à la Ligue de Bamako. Nous avons donc demandé à la présidente de la Commission du football féminin (une première qu’une femme intègre le Comité exécutif de la Femafoot), à faire un programme pour le développement du football féminin. On a travaillé sur ce programme et c’est pourquoi il y eu ce championnat national avec ce succès. Nous allons le pérenniser.

Afribone : Un mot par rapport à la suite des éliminatoires de la Coupe du monde après la première journée catastrophique pour les Aigles battus (3-1) par les Éléphants de la Côte d’Ivoire ?

B. B. Diarra : Le Mali n’a pas déçu à Bouaké. On aurait pu gagner le match. C’est le temps de flottement de dix minutes qui nous a été fatal. Nous avons une très bonne équipe, compétitive et qui a de l’avenir. Nous pouvons nous qualifier pour ce mondial. Face à la Côte d’Ivoire, nous avons été privés de quatre de nos joueurs. Je demande au public de croire toujours à cette équipe. Nous sommes dans un système de championnat avec six matchs. On a perdu un seul pour l’instant. Nous sommes en train de préparer le match prochain contre le Gabon dans la dynamique de tout faire pour gagner cette rencontre afin de nous relancer dans le groupe.

Propos recueillis par

Sory I. Konaté

17 Octobre 2016

©AFRIBONE
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