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12e CSA : La crise à Kidal à l’ordre du jour
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
3è
© aBamako.com par Androuicha
3è Session du Comité de suivi du PTSPA
Bamako, le 05mars 2015. Le Comité de suivi du Projet de Transformation des Sous-Produits d`Abattage (PTSPA) a tenu sa 3è session à la DFM du ministère du Développement Rural.
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Longtemps à la traine, la gestion de la crise de Kidal figurera en bonne place dans les travaux de la 12e session du Comité de suivi de l’accord (CSA).

Au menu de la réunion de la 12e du Comité de suivi de l’accord (CSA), plusieurs sujets en rapport avec l’évolution du processus de paix. La rencontre, qui se tiendra les 19 et 20 octobre au Cres à Bamako, donnera une large place à la gestion de la situation de Kidal.

En pratique, le gouvernement malien est appelé à faire une présentation des progrès accomplis dans la mise en place des autorités intérimaires et des patrouilles mixtes. Ce sera la première fois, depuis le début des hostilités entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et le Groupe d’autodéfense touaregs Imghads et alliés (Gatia) à Kidal que la question fera l’objet d’une véritable communication.

Selon la Minusma, les parties maliennes (gouvernement, Coordination, Plateforme) donneront des informations sur la situation très tendue à Kidal. Une crise qui n’a jamais fait l’unanimité au sein du Comité.

La principale raison du blocage de ce dossier est que les signataires n’ont pu faire une lecture commune de la gestion de la crise. Le gouvernement a toujours estimé que c’est un conflit interne, tandis que la CMA voit sa main derrière les agissements de la Plateforme à travers le Gatia.

Même au sein de la médiation, le président du CSA, M. Boutache, n’a jamais voulu un vrai débat sur la question. A la dernière session du CSA, il avait clairement souhaité “qu’il y ait une volonté de trouver un règlement global et définitif à “ces affrontements intercommunautaires qui ne sont pas du reste nouveaux”. Mais tout de même, précisait-il, “ces faits ne constituent pas un problème directement lié à la mise en œuvre de l’accord”.

Pour baliser le terrain, la médiation internationale a tenu une réunion cruciale le lundi 10 octobre dernier sur le processus de paix, notamment la délicate situation à Kidal.

Alpha Mahamane Cissé
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