Le Syndicat National de la Santé de l’action Sociale et de la Promotion de la Famille
(SNS-AS-PE) et le Syndicat Autonome des Cadres Médicaux (SYNACAM) débrayent de nouveau. Ils observent une grève de cinq jours qui prend fin jusqu’au vendredi à minuit.
Après l’échec des négociations la semaine dernière, le Syndicat national de la santé, de l’Action sociale et de la promotion de la famille (SNS-SA-PF) a déclenché une nouvelle grève de cinq jours. Elle a commencé hier et s’étend jusqu’au vendredi prochain. Cette grève intervient à moins d’un mois du dernier mouvement du Syndicat.
Le désaccord plane toujours sur 6 points sur les 9 inscrits dans le cahier de doléances.
Le SN-SA-PF invite le département de la Santé à la satisfaction des résolutions du 12e congrès des deux syndicats, à l’augmentation des différents primes (primes de gardes, primes de montures, etc.), à l’octroi de congé de formation aux agents qui répondent aux règlementations en cours.
A parcourir le cahier de charge, les syndicalistes invitent le gouvernement à l’annulation des mutations abusives concernant des syndicalistes, ainsi que la régularisation des agents victimes du contrôle physique et les agents de santé omis pour les frais de départ et d’installation à Gao.
Le dernier point de désaccord concerne l’amélioration des conditions de travail, où le syndicat invite l’Etat au recrutement des agents qualifiés ainsi que l’amélioration du plateau technique conformément à la carte sanitaire nationale et la dotation régulière et conséquente en consommables de toutes les structures.
Les trois points qui sont considérés par les syndicats comme des accords de principes concernent l’établissement d’un plan de carrière, la revalorisation de la fonction socio-sanitaire et de la promotion de la femme. A cela s’ajoute, l’engagement de la partie gouvernementale à la prise en charge à 100% des soins médicaux et du médicament du personnel socio-sanitaire et de la promotion de la famille assujettis à l’Amo, ainsi que l’intégration dans la fonction publique des agents contractuels payés sur ressources propres , Fonds PPTE, etc.
Dans les structures sanitaires, les CHU, CS-Réf, seul le service minimal est assuré.
Les patients qui étaient venus hier très nombreux pour les consultations notamment au CHU-Gabriel Touré, l’hôpital le plus fréquenté de la capitale sont retournés pour la plupart sans soin. Idem pour la plupart des établissements de santé.
Joint par nos seins, Issoufi Maïga, secrétaire général adjoint du SN-SA-PF, a confirmé la rupture avec le gouvernement sans dire exactement jusqu’où ira ce mouvement de grève ?