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Oumar Mariko quitte la CMP au profit de l’ADP-MALIBA «Nous allons débaucher d’autres représentants du peuple au RPM»,
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  la sentinelle
Oumar
© Autre presse par DR
Oumar Mariko
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«Nous nous sommes mis ensemble pour construire la véritable opposition, celle qui doit ressusciter l’espoir au sein de notre peuple qui est complètement désemparé par des pratiques politiques, qui ne sont, en aucun cas, les vertus qu’incarne notre pays… Nous allons débaucher d’autres représentants du peuple au RPM». Oumar Mariko dixit !

Le Parti majoritaire (RPM) dispose désormais de 75 députés sur les 147. En somme, sa majorité absolue ne tient plus qu’à 4 parlementaires. Une question de temps, selon Oumar Mariko du Sadi, qui, avec ses 5 députés a rejoint l’ADP-MALIBA au sein d’un même groupe parlementaire.

A en croire le désormais opposant politique sur les antennes de RFI, d’autres députés du RPM seront débauchés. Et ensemble, poursuit-il, une véritable opposition sera créée, «celle qui doit ressusciter l’espoir au sein de notre peuple qui est complètement désemparé par des pratiques politiques, qui ne sont, en aucun cas, les vertus qu’incarne notre pays».



Rappelons que la démarche des deux responsables de SADI et de l’ADP-MALIBA ne date pas d’aujourd’hui. Dans notre livraison N° 236 du 7 juillet2016, nous écrivions ceci :

« Parce que disent-ils, l’actuel chef de file de l’opposition s’avère quelque peu timoré, frigide et à la limite, soupçonnée d’accointance avec le pouvoir en place, une dizaine de partis de l’opposition ont décidé de créer un nouveau front… Il nous revient, en tout état de cause, que la confiance n’est plus de mise entre les membres de cette opposition politique et le sommet. Soumaïla Cissé serait aujourd’hui handicapé et fragilisé par son statut de chef de file. Ce qui, aux dires de ses détracteurs, aurait fait rater les meilleures opportunités à toute l’opposition de porter un sérieux coup à la majorité. Les occasions ratées, dit-on ici, c’est l’absence de réaction et/ou timide face à l’opération dite «Bamako-Ville propre» à l’origine de la suppression des milliers d’emplois et à l’exacerbation de la tension sociale dans la capitale avec son corollaire de morts et de blessés; l’affaire dite «Ras-Bath» suivie de la fermeture des réseaux sociaux et la crainte d’une restriction des libertés d’opinion et de presse; le bilan mitigé à mi-parcours du président de la République ; les revers subis par l’Armée; la cherté de la vie, etc.

C’est donc la posture attentiste et passive du chef de file de l’opposition face à ces déficits de gouvernance qui fait aujourd’hui douter les camarades de Soumaïla Cissé et les incite en ce moment à créer un nouveau front. Dans les tous prochains jours, nous assure-t-on».

Avec le temps, les choses se précisent.

B.S. Diarra
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