Suite au règlement de comptes au sein de l’armée malienne, le Premier ministre Django Sissoko, dans un communiqué a indiqué que les décisions de mutation des éléments du 33e Régiment de la Compagnie Para prises par la hiérarchie militaire seront exécutées. Pour lui, le même régiment en effet, connaitra une restructuration. Une compagnie d’instruction sera basée à Bamako au camp para de Djicoroni et, deux autres Compagnies seront basées, respectivement à Gao et à Tombouctou. Le communiqué précise également que les éléments des deux compagnies de Gao et Tombouctou seront déployés respectivement à Ségou et Sévaré avant de les engager dans les opérations
Gao : après la reconquête, place à l’inquiétude
Selon des informations concordantes qui nous sont parvenues, les populations de Gao apprécieraient mal certains comportements de la part des forces armées en présence. Dans l’historique cité des Askia, la situation tient du drame et suscite à la fois colère et indignation à cause du harcèlement sexuel. Cette information, si elle se vérifiait pourrait engendrer une autre catastrophe eu égard au taux de prévalence du VIH élevé dans la région. Il revient donc aux autorités et à la chaine de commandement de prendre toutes les dispositions qui s’imposent.
Le MNLA au cœur des antithèses
Le MNLA, une bande d’apatrides, en dépit des mandats d’arrêts nationaux et internationaux lancés contre certains de ses responsables ne veut pas se soumettre à la loi de l’Omerta. En effet, dans un communiqué, ses activistes n’ont pas abandonné l’idée d’existence de l’Azawad en tant qu’entité au sein des terres maliennes. En outre, le MNLA rappelle l’implication volontaire de l’Azawad à la lutte pour l’indépendance de la République du Mali. Pour cette petite bande d’apatrides(le MNLA), il est aujourd’hui question de défendre la culture et la dignité de la Communauté touarèg. Faux et archifaux. De même, il exige de la part de l’Etat malien d’une part, la mise en place, le fonctionnement des services de santé et d’autre part l’accès à l’eau potable, à l’électricité et la satisfaction des besoins urgents de la population en matière d’alimentation. Restez donc avec la République du Mali, si vous voulez tout cela.
Terrorisme au Mali : La lettre du malheur retrouvée dans la Cité mystérieuse
C’est la lettre d’un des chefs d’AQMI Abdel Malek Droukdel vue à Tombouctou par des journalistes anglophones. Un document retrouvé dans les décombres d’une maison à Tombouctou, montre toute la philosophie de ces narco-jihadistes dans leur volonté d’assujettir le Mali à leur doctrine moyenâgeuse. On y lit les grandes lignes de la stratégie d’AQMI au Mali. Une lettre qui montre clairement que les islamistes voulaient se servir des populations et de leurs alliés du MNLA comme des marionnettes pour faire appliquer leur ignoble projet de confiscation des libertés humaines.