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Communales 2016 : 3753 listes provisoires déposées dans toutes les régions sauf Ménaka
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Le repère
Gabon
© Autre presse par JOEL BOUOPDA TATOU
Gabon : le vote pour la présidentielle a début
Samedi 27 août 2016. Les électeurs gabonais ont commencé à voter pour élire leur président dans un scrutin à un seul tour mettant aux prises deux favoris, le chef de l`Etat sortant, Ali Bongo Ondimba et l`ancien président de la Commission de l`Union africaine Jean Ping
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u ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, tout semble bien dans l’ordre pour que les élections communales se tiennent le 20 novembre prochain sur l’ensemble du territoire national. La réunion du comité de pilotage de ces élections, le jeudi dernier, n’a pas révélé d’obstacles majeurs pouvant empêcher la tenue du scrutin. Toutefois, les différents acteurs précisent qu’il y a un inconnu qui, seulement lui, pourra bouleverser la donne. C’est l’état de la sécurité.
Les Maliens, du sud comme du nord, sont décidés à mettre fin aux mandats des conseillers communaux des 703 communes du Mali. C’est ainsi qu’après la date butoir du dépôt des listes de candidatures et la publication desdites listes, la direction générale de l’administration du territoire a réceptionné 3753 listes provisoires sur l’ensemble du territoire. Toutes les régions du Mali sont concernées par ce dépôt excepté la région de Ménaka. Il n’y a pas eu d’exception pour les régions du sud et du centre dont toutes les communes ont déposé des listes provisoires de candidatures. A Mopti, les 108 communes se disent prêtes pour les élections en déposant des listes.

S’agissant des régions du nord, l’administration territoriale a enregistré des dépôts de listes de candidatures dans les 52 communes de la région de Tombouctou. Ce nombre comprend la commune de Salam qui est administrativement rattachée à Taoudénit, une des deux nouvelles régions créées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.

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A Gao, 18 des 19 communes de la région sont partantes. Seule la commune de Talataye n’a pas déposé de listes auprès de la préfecture. Même à Kidal, les citoyens sont décidés à relever le défi de ces élections. Les communes de Kidal et de Tessalit se sont bien lancées dans la bataille des élections communales du 20 novembre 2016 en déposant des listes de candidatures. Malgré la tension persistante dans cette zone, les populations sont déterminées à en finir avec cette crise sécuritaire, qui a drastiquement anéanti toutes les perspectives de paix et de développement.

Au niveau du ministère de l’administration territoriale, le message est clair. Il faut organiser ces élections partout où il est possible de les tenir. « Nous allons tenir ces élections partout où des listes ont été déposées jusqu’à ce qu’on nous dise d’arrêter pour des raisons de sécurité. Et là où, on n’arrive pas à organiser le scrutin, il est prévu d’y installer les autorités intérimaires… », a expliqué le secrétaire général sortant du département en charge des élections, Allaye Tessougué. Qui n’a pas manqué de préciser qu’il n’y a aucun obstacle à la tenue de ces élections, en dehors de la sécurité. « Au ministère de l’Administration territoriale, tout est fin prêt pour la tenue du scrutin », martela-t-il. Mais la sécurité des bureaux de vote (le jour des élections) et celle du matériel pendant son acheminement, constituent des préoccupations majeures au niveau du ministère de l’administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat.

Les élections communales du 20 novembre 2016 vont concerner 7.249.346 électeurs pour plus de 21.000 bureaux de vote. Ce qui va engendrer probablement la confection de près de 7.300.000 bulletins de vote.

Idrissa Maïga

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