«Je me réjouis d’être parmi vous aujourd’hui. L’Allemagne aide le Mali, mais il faut que les Maliens prennent en main leur propre destin. Nous voulons développer ce genre de partenariat pour les agents de police, pour les aider à combattre les passeurs, les trafiquants et toute administration illégale. C’est pourquoi, l’EUTM est au Mali, qui est même dirigé par un Allemand. Je pense que c’est un travail qui est apprécié au Mali. Sur la demande de la France aussi, nous avons 650 militaires à la Minusma dans le nord. Si la situation sécuritaire est mauvaise, nous travaillons à ce que ça s’améliore.
Les seuls militaires ne feront pas la paix. Voilà pourquoi nous accordons une plus grande importance à la mise en œuvre de l’accord pour la paix. Nous avons des soucis parce que les enfants ne peuvent pas être scolarisés partout. Tout cela sera discuté dans le cadre de la coopération. Nous voulons renforcer notre coopération dans l’agriculture, l’eau et l’assainissement, pour que les populations comprennent que la paix, ce n’est pas seulement l’absence de guerre, mais comporte aussi des choix de développement.»