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À fleur de vérité: Qui veut moucher … ?
Publié le mercredi 19 octobre 2016  |  Le Reporter
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J’ai en commun avec mon cousin adoré, une multitude de sobriquets ou surnoms. Si, pour moi, ils sont pour la plupart élogieux, il n’en est pas de même pour mon cousin adoré. D’ailleurs, il y en a un qu’il déteste particulièrement : Djo Brin.
Il est un fait : il m’arrive rarement, mais très rarement, d’appeler mon cousin par ce surnom. Je puis me tromper, mais je ne vois rien de dégradant, de sarcastique, d’humiliant en ce sobriquet. Mais, selon ce qui m’est parvenu aux oreilles, mon cousin serait capable d’étrangler celui qui oserait l’appeler ainsi en tête-à-tête.

C’est paradoxal que mon cousin ne s’émeuve guère de cet autre sobriquet, qui est plus dégradant, bien plus diminuant, beaucoup plus moqueur, à la fois cynique et sadique : Bourama, le «gros malin». Enfin, si l’on veut le rendre ainsi dans la langue de Molière, et respecter les règles de convenance ou de bienséance, mais aussi par pudeur pour nos lecteurs. C’est bizarre, cela ne frictionne point la sensibilité de mon cousin adoré.
Vous pouvez aussi l’appeler «Mandé Koumabafola». Il ne s’en offusquera pas, même si ceci pourrait bien le confiner dans le rôle d’un Niamakala. Bourama n’en a cure. Idem, quand vous l’appelez, Bourama, «l’autogoaleur». Veuillez m’excuser, si c’est du barbarisme (mot forgé par ignorance).

Pour ainsi dire, mon cousin n’a pas un seul sobriquet flatteur. Ah si ! «Kankelentigui», comprenez un homme de parole ou homme d’honneur. Ceci étant, faisons un petit brainstorming. Pouvez-vous vous rappeler tout ce que le «Kankelentigui» nous avait promis ? Si oui, dites-moi, a-t-il honoré une seule de ses promesses ?
Je ne souffre pas de troubles cognitifs (que Dieu nous en préserve tous), je ne donne alors pas ma langue au chat : aucune. Ce faisant, encenser mon cousin, en le qualifiant de «Kankelentigui», c’est avoir l’esprit mal tourné. Je connais quantité de gens qui seraient prêts à moucher proprement ceux qui qualifient mon cousin de «Kankelentigui». Mais je le leur ai défendu, en leur agitant mon index !

Issiaka SISSOKO
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