Le colonel major El Hadji Gamou, à la tête d’un bataillon de 500 soldats, participe activement aux cotés des autres forces (armée malienne, française et Misma) à la sécurisation des régions de Gao, Tombouctou et de Kidal, exceptée la ville de Kidal. Nous l’avons joint à Gao.
« La situation est actuellement sous contrôle à Gao, Ansongo, Tessalit et Ménaka. Il n’y a pas de problème. Nous organisons des patrouilles pour sécuriser l’ensemble des régions et rassurer les populations. Nous faisons ce travail avec nos alliés… », a affirmé l’officier.
Tout comme les éléments de l’armée, le contingent commandé par cet officier est reparti actuellement entre différentes zones d’opérations. « Nous sommes mêmes à Tessalit avec nos frères d’armes », a-t-il précisé.
Le moral des hommes ? «Il est excellent», rassure El Hadj Gamou. L’officier qui commandait la zone de Kidal de janvier à mars 2012, réaffirme son attachement au drapeau national et se dit « fier » d’être un officier de l’armée malienne.
Et Kidal ? Gamou affiche une prudence compréhensible sur cette question. Cependant, il connaît bien cette localité. Il avait réussi à faire échec à tous les assauts lancés par les terroristes contre Kidal, jusqu’en avril 2012. Finalement, lui et ses hommes ont rejoint le Niger. C’est à partir de ce pays voisin que Gamou et son contingent se sont retrouvés, avec les contingents nigériens et tchadiens, engagés sur le théâtre des opérations.
C.H. Sylla