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Niger: Le sort de l’Américain enlevé est "inconnu" (ministre)
Publié le jeudi 20 octobre 2016  |  AFP
M.
© Autre presse par DR
M. Mohamed Bazoum, ministre d`Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l`Intégration Africaine et des Nigériens à l`Extérieur et président du Conseil des ministres.
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Abalak (Niger) - "Le sort" de l’humanitaire américain enlevé dans une zone instable du Niger est "inconnu", a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur du Niger, Mohamed Bazoum, qui s’est déplacé sur les lieux du rapt à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey.

"Son sort est inconnu en ce moment, tout ce qu’on sait, c’est qu’il doit
être en train de souffrir du fait de la situation dans laquelle il se trouve
depuis ce malheureux jour", le 14 octobre, a déclaré à l’AFP Mohamed Bazoum,
sans précisions sur les ravisseurs.

"La situation n’a pas évolué", mais "nous savons que l’Américain a été
transporté dans la zone sud de Gao (Mali). Il avait expliqué dimanche que les
ravisseurs étaient au Mali dans une zone contrôlée par le groupe jihadiste du
Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), qui s’est
scindé en plusieurs sous-groupes ces dernières années.

"Nous sommes sur la scène du crime, évidemment qu’on ne peut être qu’en
proie à des sentiments de chagrin et de malheur pour l’humanitaire", a
souligné M. Bazoum au domicile de Jeffery Woodke

Le ministre a également eu "un souvenir" pour les deux personnes tués lors
du rapt: un soldat de la Garde nationale et le gardien du domicile de
l’humanitaire.

"Je viens de visiter leur famille et je leur ai présenté mes condoléances",
a-t-il poursuivi, appelant une nouvelle fois à une résolution de la crise au
Nord-Mali.

"Les acteurs de cette situation sont ailleurs, les enjeux sont peut-être ailleurs mais nous en sommes une victime collatérale", a-t-il dit, assurant que le gouvernement "fera de son mieux pour que cette situation du Mali impacte le moins possible sur le Niger".

Sur place, M. Bazoum s’est entretenu "sur la sécurité dans la zone" de Tahoua avec des responsable militaires, des élus et des notables locaux de la région essentiellement peuplé de Touareg.

Il a appelé "toutes les population" à "être vigilantes" et a exhorté les "jeunes à se constituer en brigades de vigilance" afin "de signaler tous individus suspects" aux autorités.

Il a aussi promis "une recrutement important de soldats" ainsi qu’"un redéploiement d’envergure" de renfort de militaires pour surveiller cette vaste zone frontalière du Mali et "porte d’entrée pour les terroristes".

La région de Tahoua, dont est originaire le président nigérien Mahamadou Issoufou, est voisine de celle d’Agadez, où les Etats-Unis disposent d’une base militaire pour faire notamment décoller des drones de renseignements et de surveillances des mouvements jihadistes.

Le Niger, pays sahélien presque entièrement désertique et parmi les plus pauvres du monde, doit également faire face dans le sud-est du pays aux attaques incessantes des islamistes nigérians de Boko Haram.




bh-pgf/lpt
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