La vie ne t’a pas toujours épargné
Et pourtant, tu as toujours tout fait pour nous épargner.
Nous épargner des difficultés de la vie,
En nous inculquant le bienfait et le sens du droit chemin.
Tu n’avais certainement pas grand-chose,
Mais tu tenais à tout partager le peut que tu avais avec les autres.
Quand je me sentais perdu, tu étais ma boussole et mon refuge.
Tu n’avais de cesse de me faire des bénédictions,
Et parmi toutes ces bénédictions, une a retenu mon attention ;
Tu priais toujours pour que Dieu me donne le bonheur,
Un bonheur que je puisse partager avec les autres,
Car pour toi, tout ce qu’on ne peut pas partager n’est pas bien.
Dans ton lit d’hôpital, malgré la douleur, tu étais restée toi-même.
Tu me donnais encore les mêmes conseils et moi,
Fidèle à moi-même, je te faisais rire avec mes pitreries.
Je suis resté le même garçon que tu as su élever et faire grandir.
Les valeurs universelles que tu m’as enseignées resteront à jamais.
En bonne mère tu as vécu, en bonne mère tu es partie.
Es-tu vraiment partie ? Non, tu es toujours parmi nous
Tu resteras toujours parmi nous
Ton homonyme sera toujours là pour t’honorer.
La vie ne t’a pas toujours épargné chère mère.
Puisses-tu enfin connaitre le repos éternel.
T’inquiètes, mes autres mères sont là et veilleront sur moi.
Ton petit garçon qui est si fier de toi là où tu es…
Salif Sanogo