Mais hélas les pratiques que nous observons aujourd'hui dans nos hôpitaux sont plus qu’alarmantes, une situation très néfaste. Cela se confirme par le fait que les services de soins de Santé primaires sont insuffisamment ou inadéquatement utilisés. Selon un patient: les pauvres maliens ne savent plus à quel saint se vouer, ils sont victimes, angoissés, offensés profondément dans leur âme.
Ces citoyens pauvres, tombés malades, hésitent entre aller à l'hôpital et chez les tradithérapeutes. Soit rester à la maison et attendre la mort. Car les hôpitaux sont transformés en véritables mouroirs. Cela s'explique par l'incompétence et l'incrédibilité des agents de Santé.
Des infirmiers jouent le rôle de médecin, des stagiaires sans formation, qui ne maitrisent pas les mesures de prévention et d'injection. D'autres disent que certains médecins refusent même de diagnostiquer ces malades tant qu'ils ne donnent pas de sous. Puis ne respectent pas les clients ou les grondent.
Il y a aussi un commerce : la majeure partie des agents de Santé ne cherchent que leur intérêt. Les 10% en orientant les patients vers certaines de leurs cliniques.
Nos hôpitaux sont devenus des lieux propices à la contamination: la porte, la cour, les salles d'hospitalisation, les lits, les ordures et l'eau qui coule à travers.
Aucune norme élémentaire de prévention en matière de Santé, toute personne qui y passe une nuit constate avec frayeur des cafards, des souris et d'autres insectes comme colocataires.
Nos autorités sont donc interpellées pour mettre fin à ses obstacles car la santé prime.
Jiadata A Maiga stagiaire