Nina Walet Intallou en visite à la Ferme Kledu : Un exemple «de tourisme de vision» à faire découvrir

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Publié le jeudi 20 octobre 2016 | Le 22 Septembre

© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du CVJR
Bamako, le 21 avril 2016 la CVJR était face a la presse pour présenter son plan d’action 2016-2017

Le ministre de l’artisanat et du tourisme, Nina Walet Intallou, accompagné d’une forte délégation des membres de son cabinet et de services techniques, a visité la Ferme Kledu de l’opérateur économique, Mamadou Sinsin Coulibaly. Située à une trentaine de kilomètres de la capitale malienne, derrière Baguineda dans la Faya, la Ferme Kledu force l’admiration avec ses parcs animaliers.
En effet, avec ses parcs de dromadaires, d’Autruches, de tortues, de chevaux et de production de miel, le tout dans un environnement naturel et pour le bonheur des yeux, la Ferme Kledu séduit naturellement tout visiteur. Cela s’appelle du «tourisme de vision».
C’est pourquoi, le ministre en charge de ce secteur, qui a pris un coup avec la crise que le Mali a connue, a décidé de visiter cette ferme pour mieux la découvrir et attirer les touristes vers elle. Nina a profité de cette randonnée pour plaider en faveur de l’élargissement de cette initiative à d’autres régions du Mali.
A titre d’exemple, elle a indiqué qu’on peut faire un chameau-drome à Kidal et étendre l’élevage du Chameau et de l’Autruche à d’autres régions. Selon elle, cette ferme est une opportunité extraordinaire pour notre pays de mieux se faire vendre. Nina a également salué l’exceptionnel travail abattu par le promoteur de cette ferme qui pourrait faire en sorte que notre pays devienne exportateur des dérivés de l’Autruche pour la sous région et le reste du continent.
En effet, la Ferme Kledu dispose déjà de 3000 têtes d’Autruches qui pourraient être amenées à 10 000 dans les jours à venir. Et d’après les spécialistes, l’Autruche est un animal dont toutes les parties sont utiles : la viande, les œufs, la peau et ses poils.
Tout est utilisable soit pour la consommation humaine ou à des fins artisanales. L’Autruche pond entre 60 à 80 œufs par an et son œuf a une très faible teneur en cholestérol, idem pour sa viande, également idéal pour les régimes. Ses plumes et onglons sont utilisés dans l’artisanat d’art et dans la haute couture. Sa peau donne un excellent cuir très prisé dans l’aéronautique et la maroquinerie de luxe.
L’idée de l’élevage de l’Autruche et du dromadaire est venue du Groupe vision pour la renaissance du Mali, présidé par l’historien, Jean Bosco Konaré. Le groupe a développé une idée de projet intitulé: «le dromadaire et l’Autruche : un espoir de développement intégré du Mali».
Rappelons que la visite de la délégation a débuté par le centre d’incubateur de la Ferme Kledu à Titibougou, sous la direction de sa coordinatrice, Kadi Camara et à Flexart, spécialisé pour les emballages et les étiquètes pour les hôtels.
Youssouf Diallo

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