La secrétaire générale du Ministère de l’Economie et des Finances, Mme Sidibé Zamilatou Cissé, a procédé le 17 Octobre 2016, à l’Hôtel Kempeski de Bamako, à l’ouverture de l’atelier national sur l’opérationnalisation et le suivi du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2016-2018). L’atelier qui s’étend sur trois jours verra la participation des représentants des départements ministériels, des structures déconcertées, des Partenaires techniques et financiers (Ptf), des organisations de la société civile (OSC), du secteur privé des collectivités territoriales.
Ledit atelier vise triple but. Premièrement, finaliser le plan d’actions prioritaires du Credd, en sélectionnant les mesures de modernisation institutionnelle et les activités à impact rapide les plus significatives. Deuxièmement, finaliser le cadre de mesure de la performance.
Troisièmement, réfléchir, à la définition d’un système de suivi et de concertation Etat/ PTF le plus efficace possible qui assure la qualité des résultats et la nécessaire recevabilité de toutes les parties prenantes. Durant les trois jours, les participants aborderont entre autres session comme : «le plan d’action prioritaire du Credd », « cadre de mesure de performance du Credd », présentation des résultats des travaux des commissions sur le plan d’action prioritaire et le cadre de mesures de performance du Credd », « présentation des résultats du groupe ad-hoc sur le dispositif de suivi évaluation du Credd et les besoins d’accompagnement », « conclusion et recommandations de l’atelier sur le dispositif de suivi-évaluation du Credd 2016-2018 ».
Pour la secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, le Credd 2016-2018 est à la fois une reformulation et un prolongement du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (Cscrp 2012-2017), du fait de la nécessité d’une plus grande mise en cohérence des différentes politiques et stratégies actuellement en vigueur. Selon elle, il est le cadre de référence à moyen terme pour la conception, la mise en œuvre et le suivi des différentes politiques et stratégies de développement, tant au niveau national que sectoriel. Le Credd s’articule autour des objectifs de développement durable. Par conséquent, son suivi va permettre de suivre au niveau national les performances dans l’atteinte des objectifs de développement durable. « Le Credd est désormais une boussole qui guide la mise en œuvre des politiques publiques.
Il signifie d’abord, mettre en œuvre rapidement des mesures de modernisation institutionnelle et des activités à impact rapide pour obtenir des résultats tangibles sur le plan de la sécurité, de la gouvernance, de l’économie, du social et de l’amélioration du bien être des maliens. Il signifie ensuite, opérer un suivi attentif et minutieux sur la manière dont il est mis en œuvre. Faire vivre le Credd, signifie qu’il soit au cœur des concertations au niveau technique et politique, entre le gouvernement, les Ptf, et toutes les autres parties prenantes, à savoir, la société, le secteur privé, les collectivités territoriales», dit Mme Sidibé Zamilatou Cissé. Cecile Tassin Pelzer, représentante du chef de file de Ptf, s’est dite très satisfaite de l’adoption du Credd qui permettra d’avoir un doucement unique sans confusion avec des indicateurs clairs et précis.