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Tièman Hubert Coulibaly, ancien ministre : Tout droit vers la prison ?
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  Le Pays
6ème
© aBamako.com par A.S
6ème Congrès ordinaire de l’UDD
Bamako, le 16 janvier 2016 l’UDD a tenu son 6ème Congrès ordinaire au CICB
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Il est parti à sa grande surprise ! Cela, il n’aurait jamais imaginé. Il avait gagné l’amitié du fils du Président de la République, Honorable Karim Keïta. Il en a profité pour gagner la sympathie de la famille présidentielle. Ainsi, l’on aimait lui aussi appelé fiston national N°2. Tièman semble profiter de cette confiance aveugle de la famille présidentielle pour fourrer le nez dans tout. Du département des domaines et des affaires foncières de l’Etat à la Défense et des Anciens Combattants, il a tout rasé à son seul profit.
Le patron de l’UDD se fait rattraper par sa propre ruse. Ses scandales depuis là minutieusement entretenus et cachés au grand public ont vu le jour quand, dès l’accession d’IBK à la magistrature Suprême, il le confia le département des domaines et des affaires foncières de l’Etat.
Dès cet instant, ‘’l’homme d’affaires’’ déguisé en politique descend dans l’arène des biens immobiliers de l’Etat. Il en liquide comme une propriété privée. Et après, le constat est amer ! Du gâchis. Tout a été conclu sur le dos de l’Etat. Il (Etat) n’en bénéficie pas.
Après avoir vidé ce département de tout son sang, Tièman débarque au département de la Défense et des anciens Combattants. La surprise est générale ! Malgré les critiques sur sa gestion, IBK lui renouvelle sa confiance.
Dans ce département stratégique et sensible, surtout en période de guerre, Tièman s’inscrit toujours dans la dynamique de réduire tout à son seul profit.
A cet effet, pour l’équipement des forces armées et de sécurité, les premières tranches du montant global arrêté sont gérées avec la plus grande confusion. Tièman n’associe personne dans la gestion. Le Chef d’Etat-major, à l’époque, sur qui il devait normalement passer pour mettre l’armée à hauteur de souhait, le ministre l’effaça dans son plan d’action.
Pour les marchés, son avis ne comptait pas et il n’était pas du tout consulté. Comment peut-on en arriver là ? Un ‘’homme d’affaires’’, pardon un politique gérer une armée sans associer le Chef d’Etat-major surtout en période de guerre ! Tièman passa ses marchés comme bon lui semble. Il empocha certainement ses pourcentages et bonjour la surfacturation. Paires de chaussures, tenues militaires etc. tout a été surfacturé.
Le cas de l’armée pourrait bien être les raisons de son départ. Et aujourd’hui, sa présence devant le juge anime les débats. Certains confirment que ‘’l’homme d’affaires’’ n’a pas la conscience tranquille au regard de sa mauvaise gestion.
Il a peur, si peur qu’il chercherait un moyen pour ne pas couler seul. Karim est son frère ; il est président de la Commission Défense à l’Assemblée Nationale. Ils auraient géré plusieurs dossiers ensemble. Donc, si vous entendez Tièma patientiez le nom Karim suivra de bien en mal. Telle serait la stratégie du ministre déchu.
Boubacar Yalkoué
Source: Le Pays
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