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Menace jihadiste au Mali : La France reste-t-elle réellement pour ça ?
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  Le Zenith Bale
Manuel
© Autre presse par DR
Manuel Valls, Premier ministre français
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A l'arrivée des troupes françaises en 2012 pour stopper la progression des jihadistes vers le centre du pays, de nombreux Maliens ont applaudi des deux mains. Et le président François Hollande arrivé après n'oubliera pas de si tôt l'accueil qui lui a été réservé.
Pourtant, depuis les heures initiales de cette action, Dr Oumar Mariko en avait une autre appréciation. Au fur et à mesure que nous avancions, l'histoire semble lui donner raison.
C'est pourquoi, lorsque le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé mercredi à l'Assemblée que la France resterait "engagée" au Mali "tant que la menace jihadiste continuera de peser sur le destin de ce pays et de cette région", nous estimons que c'est de la poudre aux yeux.
Dans sa démarche, il indique qu'alors que "le chemin de la stabilité du pays est encore long", que "la sécurisation du Nord est lente à intervenir", que "le processus de réconciliation nationale tarde à se concrétiser", et que des "groupes terroristes continuent de déstabiliser la région du Sahel" et "peuvent frapper encore violemment", "quel message enverrions-nous si nous envisagions un départ ou même une réduction de notre effort ?", s'est-il interrogé, au cours d'un débat à l'Assemblée sur les opérations extérieures de la France. ‘’Nous n'avons pas le droit d'abandonner nos frères africains au moment où précisément ils ont le plus besoin de nous pour consolider des équilibres encore fragiles", a ajouté le Premier ministre. "Je veux le dire avec force ici: sans l'action de la France, une partie du continent africain aurait complètement basculé, comme plusieurs chefs d'État africains l'ont rappelé à Jean-Yves Le Drian, à Lomé, au Togo, en début de semaine.
Nous aurions assisté à des massacres de masse. Nous aurions aujourd'hui, un califat au cœur de l'Afrique", a-t-il souligné.
Cependant, nous estimons que la France aujourd'hui, tout en défendant ses intérêts, se trouve au nord du Mali pour une étude pédologique, archéologique et minière. Sinon, elle aurait depuis longtemps terminé avec cette affaire. Car, chaque jour que Dieu, elle rencontre les malfaiteurs, les terroristes sur son chemin.
Pourquoi ne pas totalement les anéantir pour de bon ?
Alors, qu'elle cesse d'amuser la galerie, on a tout compris.
Ousmane COULIBALY
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