En octobre, cinq enfants ont été victimes d’incidents résultant de la manipulation de restes explosifs de guerre dans le Nord du Mali, a indiqué jeudi à la presse la porte-parole de la Mission de l’ONU dans le pays (MINUSMA), Radhia Achouri.
"En effet, trois incidents ont été signalés, dans les régions de Gao, Tombouctou et de Kidal", a dit Mme Achouri.
Elle a appelé les communautés vivant dans des zones qui ont été affectées par des affrontements armés à rester "très vigilantes" car "les restes explosifs de guerre restent dangereux pour la population, même plusieurs années après la fin des combats".
Le Nord du Mali a été le théâtre en 2012-2013 de violents combats. Des restes explosifs (munitions, obus…) y subsistent encore aujourd’hui et les armes légères continuent de proliférer, endeuillant les populations.