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Projet de budget d’Etat 2017 : Le ministre Boubou Cissé rassurant
Publié le samedi 22 octobre 2016  |  Le Tjikan
Réconciliation
© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: Ministre de l’Industrie et des Mines, Dr Boubou Cissé.
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Le ministre de l’Economie et des Finances Dr Boubou Cissé était face à la presse le mardi 18 octobre dernier dans la salle de conférences de son département. En toile de fond, la présentation du projet de budget 2017 aux hommes de medias.

Pour Dr Boubou Cissé, le budget 2017 est en hausse. Et cette hausse des recettes et des dépenses budgétaires a été possible grâce à une croissance de 126 milliards de FCFA des recettes fiscales. Selon lui, la hausse des recettes fiscales est le résultat des innovations apportées par le département des de l’Economie et des Finances.

A ce titre, dit-il, il a été restauré le droit de timbre exigé par le Code des impôts mais qui n’était plus appliqué. Pour le ministre, son application correcte permettra la collecte de plusieurs centaines de millions de FCFA. Grâce aussi à un recensement exhaustif des biens immobiliers, l’Etat tirera davantage de revenus de l’impôt perçu sur le patrimoine foncier, a-t-il révélé.
A en croire le ministre, les prévisions de recettes pour l’année 2017 sont estimées à 2013 milliards FCFA. Elles sont en progression de 211 milliards FCFA par rapport à 2016. Et dépassent, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, la barre des 2000 milliards de FCFA. Les dépenses prévisionnelles quant à elles sont évaluées à 2270 milliards de FCFA, contre 2058 milliards de FCFAen 2016.

Le principal facteur de la hausse des recettes, précise le patron de l’économie malienne, c’est l’augmentation de 23 milliards de l’appui budgétaire que les Partenaires Techniques et Financiers accordent à notre pays. S’y ajoute l’augmentation de l’équivalent de 11 milliards FCFA des ressources extérieures pour le financement des projets et programmes.
Malgré ces efforts déployés par les services fiscaux, déplore-t-il, les recettes fiscales ne suffisent pas pour faire face aux besoins prioritaires du Mali.

Par ailleurs,il a souligné que pour le seul secteur de la Défense, l’Etat mobilisera 265 milliards FCFA dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM). Et 51 milliards FCFA sont prévus pour le secteur de la Sécurité. Ces deux secteurs réunis occupent 15% du projet de budget 2017, avec un montant total de 316 milliards de FCFA, a laissé entendre Dr Boubou Cissé.
« Jusqu’en fin 2013, le budget moyen de l’armée sur les 10 dernières années oscillait entre 35 et 50 milliards FCFA », a déclaré le ministre Cissé, pour souligner les efforts en cours afin de remettre l’armée malienne en ordre de bataille.

Parlant des autres domaines prioritaires desdépenses, notamment, les secteurs sociaux (l’éducation, la santé, la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie des populations, entre autres), le ministre dira qu’avec 25% du budget, ces secteurs constituent le premier poste budgétaire. A ceux-ci, s’ajoutent les domaines comme le renforcement et la promotion de l’Etat de droit, de la justice et de l’équité.
Selon lui, il est prévu 13% du budget pour atteindre ces objectifs. S’agissant du 4ème volet prioritaire qui est le secteur du Développement Rural, le ministre de l’Economie et des Finances dira qu’il sera alloué 15,1% du budgetau secteur agricole. Le but étant de continuer sur la lancée de modernisation de notre agriculture en vue d’accroitre sa production et la productivité.

Souleymane Birama Minta (stagiaire)
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