Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Mariages à Bamako : quand les files de cortège constituent des cauchemars pour les usagers de la route
Publié le dimanche 23 octobre 2016  |  Le Reporter
Fête
© aBamako.com par momo
Fête de mariage a Bamako.
Bamako, le 24 mai 2015 les dimanches sont les jours de mariage avec des accidents aussi.
Comment


Les jeudis et dimanches sont connus pour la célébration de mariages à Bamako. Les milliers d’accidents issus des cortèges de mariage sont devenus inquiétants. Ils deviennent par conséquent dangereux pour les usagers de la route.
En effet, le cortège de mariage constitue aujourd’hui un vrai phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur à Bamako. Selon un usager, les jours du mariage, surtout les dimanches, il devient difficile de s’asseoir au bord de la route, car en plus des bouchons qui se créent, il arrive que des véhicules faisant partie d’un cortège de mariage laissent la route pour causer de vrais carnages.

Mamadou Sidibé, un électricien, a confirmé qu’à Bamako, presque tous les mariages civils se font en voitures et en motos. Le passage du cortège de mariage oblige les autres usagers à céder le passage. Ce qui crée des embouteillages, parfois même des accidents graves, souvent mortels. À quoi bon de célébrer un mariage jusqu’à risquer sa propre vie ou celle des autres ?

«Les jours de mariage, parfois à partir de 10h déjà, certaines voies passant devant certaines mairies sont complètement bloquées. Ce cas m’est arrivé deux fois : j’ai quitté chez moi à 10h, mais je n’ai réussi à trouver mon chemin qu’aux environs de 13h. Il n’y avait même pas de passage. J’ai été obligé de me garer jusqu’à ce que le maire finisse de célébrer le mariage», témoigne Abba Sylla.

Bakary Sacko, un juriste en formation, abonde dans le même sens. «Je suis contre la manière dont nous, les jeunes, faisons les cortèges de mariages. Car, nous aimons faire du bruit partout, mais je demande aux jeunes de ne pas exagérer. Sinon, on pourrait finir sur un lit d’hôpital et ça serait dommage de finir le reste de ses jours handicapé ou de mourir si jeune».

Les autorités doivent prendre des mesures idoines pour interdire ce phénomène qui, tous les jours, fait d’innombrables victimes.

Assétou Y. SAMAKE/Stagiaire

****
Commentaires