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Relation ministère de la Justice et acteurs sociaux : les portes du dialogue restent ouvertes
Publié le dimanche 23 octobre 2016  |  Le Reporter
Me
© Autre presse par DR
Me Mamadou I. Konaté
Me Mamadou I. Konaté avocat pour le soutien du comité de soutien à notre confrère disparu
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Dès son arrivée à la tête du département de la Justice, Me Mamadou Ismaël Konaté a eu pour premier souci : comment établir un dialogue avec les syndicats de magistrats, de greffiers, et surveillants de prisons, pour ne pas dire les acteurs sociaux de la justice au Mali. Le but est d’avoir un cadre de concertation et d’échange avec tout le monde afin que des solutions puissent être trouvées aux revendications et doléances des uns et des autres.
C’est pour cela qu’il a initié un dialogue autour de la justice avec tous les acteurs. Pendant 2 mois, ce travail formidable a été fait par les acteurs de la justice avec l’appui d’une personne ressource. Les synthèses de ce travail formidable sont aujourd’hui au niveau du ministère de la Justice et des Droits de l’homme.

Ce document est avant tout le fruit d’un travail consensuel. Ça doit permettre aux acteurs de la justice d’avancer, de construire et ne guère détruire. Le travail au niveau du ministère de la Justice est immense et les acteurs doivent se faire mutuellement confiance. Car il s’agit avant tout de sauver la justice pour sauvegarder son crédit et celui de ses acteurs, toute chose nécessaire pour tous les acteurs. C’est pour cela que les portes du dialogue restent ouvertes et à tout moment, cela afin que les acteurs main dans la main puissent construire quelque chose de durable. Le but du dialogue national de la justice est de mettre en place une démarche nécessaire pour donner à la justice et à ses acteurs un terrain d’entente.

Ce terrain d’entente doit aujourd’hui se perfectionner, mais il n’est pas une fin en soi. Ne doit guère poser problème, la question de la multiplicité des demandes syndicales, la liberté syndicale étant reconnue au Mali, mais aussi les intérêts des magistrats, des greffiers, des surveillants de prisons et les travailleurs sociaux de la justice. C’est surtout pour satisfaire et faciliter les relations entre ces syndicats et le ministère de la Justice que l’entente actuelle doit être maintenue.

Les acteurs de la justice doivent savoir que désormais le peuple sera là aussi. En dehors des usagers de la justice, même des acteurs classiques, la justice doit faire face à son peuple. Tel doit être le leitmotiv de tous les acteurs, y compris du ministère de la Justice. C’est pour cela que le dialogue national de la justice est nécessaire. Il ne fera pas avec une seule partie, ou un groupe contre un autre, mais avec tous les acteurs sociaux de la justice pour donner satisfaction au peuple. Un peuple qui sera de plus en plus regardant au niveau de la justice.
Le Juriste

IN MEMORIAM
FATOUMATA SIRE DIAKITE N’EST PLUS
Ce matin 18 Octobre 2016.
IL est 11h,
Hôpital Avicenne Bobigny, banlieue Parisienne.
Je te regardais pour la dernière fois.
Je murmurais quelques sourates pour le repos de ton ÂME.
Et pour la première fois, silencieuse, tu semblais indifférente à mes propos.
Ton visage exprimait la sérénité.
Tu semblais enfin avoir trouvé le repos.
Tu es partie et pourtant, vit en moi, comme une horloge, ton ardent souhait de continuer LE COMBAT.
COMBAT pour les FEMMES, pour TOUTES LES FEMMES, pour leur ÉMANCIPATION et pour leur JUSTE PLACE dans notre Société.
COMBAT pour la DEMOCRATIE, pour la LIBERTÉ, pour l’EQUITE, pour l’EGALITE, COMBAT pour toutes les causes nobles !
VENDREDI 9 Septembre 2016, à mon domicile, à Badalabougou, Bamako.
IL était 11 h.
Tu m’annonçais ton voyage sur Paris pour des raisons de santé.
Ensemble, comme d’habitude et avec la même foi, nous avons encore parlé du MALI et nous nous sommes attristés sur la situation de notre pays.
Je me moquais de ton " vilain" Coulibaly de MARI.
Tu le défendais avec ton humour et ta passion, car défendre c’est ta raison d’être, ton viatique permanent, oui défendre les bonnes causes, avec PASSION et CONVICTION.
Je t’ai raccompagnée à ta voiture.
Ce fut la dernière DISCUSSION.
La dernière ACCOLADE.
Le dernier SOURIRE.
Le dernier GESTE d’au revoir.
Cette main qui s’agite et s’éloigne avec ta voiture qui disparaît petit à petit de ma vue.
Nous nous parlions hélas, pour la dernière fois.
Tu resteras toujours en moi, comme l’AMIE sincère, la SOEUR attentionnée et l’intrépide AMAZONE des durs combats pour les Maliens, pour le MALI.
LE MALI TA PASSION. CE MALI QUE TU AS SERVI PARTOUT, AVEC FOI ET GENEROSITE ! Ta Voix unique se lèvera toujours, comme un glaive, chaque fois que l’injustice planera, et, toutes les fois ton courage, même outre-tombe, la vaincra !
Toutes tes victoires te dresseront des lauriers éternels ! NOUS TES AMIS, TOUS
TES AMIS DE TOUS BORDS, NOUS SERONS TOUJOURS LÀ POUR POURSUIVRE
TON LEGITIME COMBAT JUSQU’À LA VICTOIRE FINALE. INCHALLAH !
DORS EN PAIX FATOUMATA SIRE, L’AVOCATE DES MARGINALISE(E)S ET DES
OUBLIE(E)S, LA NYELENI DES GRANDES CAUSES.
QU’ALLAH LE TOUT-PUISSANT T’ACCORDE SON INFINIE MISÉRICORDE
ET T’ACCUEILLE EN SON SAINT PARADIS !
AMINA.
Soumaïla CISSE
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