L’affaire de l’abrogation de la décision de recrutement des 501 agents de catégories D et E est loin de connaître son épilogue. D’une part, par coups médiatiques l’on glorifie l’action du ministre de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé d’avoir ordonné l’abrogation de la décision à son homologue du Travail et de la Fonction Publique et procéder à la révocation du DRH et son adjoint ; d’autre part ce sont les concernés, ceux dont les noms figurent sur la décision abrogée qui s’organisent pour en découdre avec l’Etat devant la justice. De même le directeur relevé, Moussa Macalou, sans contester la décision du plus fort que lui, son ministre de tutelle, n’entend pas laisser salir sa réputation avec des années de service à l’Etat dans cette affaire.
C’est pourquoi, dans sa lettre d’adieu adressé à tout le personnel de la DRH du MEF, il a écrit : «…Je ne peux dissimuler ma déception et, sur le moment même, mon découragement. Mais je suis à 14 mois de la retraite, et je peux dire que je n’ai rien à perdre ; déjà, je me ressaisis et j’ai l’intention de rebondir pour le temps qui me reste ».
Il sied donc au ministre Boubou Cissé de «mieux préciser les besoins » rapidement, comme indiqué dans sa lettre de demande d’abrogation adressée au MTFP.
LOULOUNI (CERCLE DE KADIOLO) : Un ‘’mystérieux’’ Hippopotame fauché par un bus de la Compagnie ‘’Folona’’
A l’entrée de Loulouni, localité située à 50 kilomètres de la ville de Sikasso, un bus de la compagnie de transport Folona a mortellement percuté un hippopotame, dans la nuit du 20 au 21 octobre. Selon les sources locales, l’ animal, mort sur le coup, traversait la route goudronnée pour rejoindre le fleuve après avoir brouté de l’herbe.
Malheureusement, son passage a coïncidé avec celui du car Folona, immatriculé : AT-6628-MD. Un accident qui sort de l’ordinaire, car, en dehors des bovins, caprins et autres animaux domestiques, personne ne pouvait imaginer la présence d’un hippopotame, aussi loin des rives, pour se retrouver sur la voie publique. Même si l’on ne déplore aucune victime humaine, les populations ont mal accepté la perte cruelle de cette importante pièce de leur faune halieutique.
C’est pourquoi, selon notre source, ils se sont plaints de l’excès de vitesse fréquent des chauffeurs des cars et gros porteurs qui fréquentent la RN5 reliant Bamako à Sikasso et à Abidjan. Pour cause, selon un témoin, si le chauffeur du bus de la Compagnie de Transport Folona, avait respecté la vitesse réglementaire, il aurait pu maîtriser le véhicule et épargné la vie de cet animal. N’empêche, il a eu le mérite de pouvoir maitriser son engin malgré le poids du géant. De ce fait, tous les passagers à bord de ce véhicule sont sortis indemnes.
RACINE THIAM A L’OUVERTURE DU QUATRIEME CONGRES DU RPM : « Le Président IBK fut le Président le plus attaqué et le plus contesté du Mali… »
Lors de l’ouverture du quatrième congrès statutaire du Rassemblement Pour le Mali (RPM), parmi les discours des représentants des Partis politiques tenus, celui du président de la Convergence d’Actions pour le Peuple (CAP), Racine Thiam a accueilli de fortes acclamations et retenu beaucoup d’attention.
Bien structuré, concis et précis, ce discours de celui qui assume les rênes de la communication présidentielle a permis aux uns et aux autres de cerner l’apport de la première dame, Kéita Aminata Maïga dans l’élection du ‘’Mandé Massa’’ en 2013. A cet effet, Racine Thiam dira que Mme Kéita Aminata Maïga fut : « compagne de lutte du président IBK et militante de première heure du RPM » dont l’engagement des années durant mérite d’être glorifié.
Après avoir rappelé de façon succincte le parcours du parti RPM, le président de la CAP a indiqué qu’il reste deux défis majeurs à relever, notamment, sortir de ce congrès unis. « Après cela, il restera un autre défi, celui là est de taille. On est sûr, nous avons confiance que dans un an et quelques mois nous allons tous relever ce défi. Que je ne vais pas nommer ici, suivez mon regard… » a lancé Racine Thiam , avant de souligner : « le Président IBK a été le Président le plus attaqué, le plus contesté, souvent sur sa personne…
Mais ne vous étonnez pas de cela c’est écrit, c’est son destin, c’est sa destinée comme c’est aussi écrit que son destin, sa destinée est de toujours triompher sur ces adversités pour faire du Mali une terre de prospérité pour le peuple malien ». Et de conclure que les uns et les autres ne doivent pas être étonnés si ces attaques continuent, mais que si les responsables du RPM sont unis devant les grands partis de la mouvance tous ces défis seront surmontés pour une victoire en 2018.
BOUBEYE MAIGA AUX DELEGUES DU CONGRES DU RPM : « Notre responsabilité historique nous incombe à faire réélire IBK »
De prime abord, Soumeylou Boubèye Maïga, pdt de l’ASMA-CFP a rappelé que les militants et dirigeants de son parti partagent un long ‘’compagnonnage’’ de lutte et d’engagement avec ceux du RPM au service de la démocratie et de la liberté. En dépit de leurs itinéraires respectifs, ils sont restés fidèles aux valeurs acquises à l’issue des combats menés durant des décennies.
« C’est au nom de cela, en 2013, sans marchandage, sans calcul, nous avons soutenu dès le début votre président fondateur, le président Ibrahim Boubacar Kéita . Et que malgré des difficultés inhérentes à toute responsabilité, rien n’a pu nous détourner de notre engagement et constance à ses cotés pour aujourd’hui et pour demain » a déclaré le président de l’ASMA-CFP avant d’émettre le souhait pour le retour de la stabilité au Mali.
En outre, SBM a souligné que ce congrès se tient à vingt mois de la convocation du collège électoral de 2018. « C’est cet agenda qui doit dicter ce qui sort de ce congrès et des responsabilités qui nous incombent à partir de maintenant » dira-t-il, tout en précisant que ces responsabilités sont celles de mobilisation et d’unité. Sans lesquelles, selon lui, on ne pourra pas rééditer le succès de 2013. Par la suite, l’actuel Secrétaire Général de la Présidence est revenu sur le score engrangé par le président IBK, à l’issue des présidentielles de 2013.
A savoir :2 354 000 voix. S’il a obtenu plus de 1 150 000 voix lors du premier tour, il a fallu un peu plus de 1 178 000 voix supplémentaires lors du second tour pour qu’il soit élu. C’est pourquoi, dira-t-il : le suffrage acquis par IBK en 2013 dépasse les frontières des partis respectifs qui l’ont soutenu. « Nous devons travailler à remobiliser ces socles là qui sont intacts encore.
Nous ne pourrons pas le faire si nous ne sommes pas organisés ou unis » a-t-il estimé. Et d’ajouter que leur responsabilité historique c’est de faire qu’il soit réélu. «Non pas pour lui-même, mais parce que les tâches qui nous attendent exigent que notre nation reste sur les mêmes rails » a conclu Soumeylou Boubèye Maïga à l’ouverture du 4ème congrès du RPM.
Rassemblées par Moustapha Diawara