Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

International

Fermeture des écoles de la « secte » Gülen : Les pays africains vont-ils suivre l’exemple de la Guinée ?
Publié le lundi 24 octobre 2016  |  Le Pays
Comment


Nombreuses sont les enseignes d’écoles à Dakar ou à Bamako qui forment des africains selon la vision d’une secte turque inspirée par le « putschiste » présumé Fethullah Gülen. Depuis le coup d’Etat de juillet dernier, les membres de cette secte qui avaient infiltré l’Etat turc et qui veulent faire des émules en Afrique par le biais de ses écoles sont sous le viseur du Président Racep Tayip Erdogan.
Sans que les autorités s’en doutent, depuis très longtemps, la secte à la main sur un réseau d’écoles implantées dans les grandes capitales de la sous-région à Dakar, Bamako, Abidjan, Guinée.

Ce dernier pays vient subitement de fermer cinq écoles qui étaient sous contrôle du penseur Turc exilé aux Etats-Unis. Quelles informations la Guinée a-t-elle pu détenir pour une telle décision malgré l’émoi des parents d’élèves qui ont évoqué la qualité de l’enseignement dans ces écoles ?

Des témoignages de Sénégalais proches de jeunes qui seraient « endoctrinés » dans ces écoles ont-ils pu peser sur la balance ? Il semblerait que la secte, très rodée en lobbying avec une « diplomatie du chéquier » est en train d’anticiper sur une éventuelle « contagion » de la décision guinéenne. Certains parents d’élèves ayant retiré leurs enfants de ces écoles au Mali, parlent de « risque d’endoctrinement » avec une culture de « déstabilisation » qui risque d’essaimer à travers les jeunes formés à l’école de Gülen alors que le Mali peine à se stabiliser.

L’expert du Moyen-Orient et des relations internationales, Ahmed Hassan pense que «Ce n’est pas un hasard que lorsque ces écoles comme Yavuz Selim s’installent dans un pays, elle vise les enfants de ministres, des hauts cadres de la justice et de l’armée pour fabriquer des réseaux à mobiliser dans le futur».

Cela porte bien à croire que la secte a bien des soutiens dans les différents Etats où ses écoles sont solidement installées. Pour dire que l’exemple guinéen aura peut-être du mal à faire des émules chez certains décideurs. L’avenir proche nous édifiera.



Correspondance particulière
Commentaires