L’Association des élèves et étudiant du Mali (AEEM) de l’Institut national des arts (INA) a organisé une conférence de presse hier pour manifester son ras-le-bol et dénoncer l’injustice que les élèves subissent.
Cette conférence de presse était animée par le secrétaire général de l’AEEM de l’INA, Ta Traoré, en présence du secrétaire général du Conservatoire Balla Fasséké Kouyaté, Mamadou Lamine Diarra, et plusieurs élèves pour soutenir leur syndicat.
La rentrée 2016-2017 de l’INA n’est pas effective jusqu’à présent à cause de l’échec des négociations sur les doléances du comité AEEM de l’établissement. C’est au cours d’une conférence de presse organisée que les causent réelles sont dévoilées. On pouvait lire sur des banderoles des slogans comme : “On veut notre galerie”, “Libérez nos magasins”, “L’INA n’est pas une propriété privée”.
Les étudiants doutent de la bonne foi de l’administration et du département de tutelle. “L’INA est un centre d’apprentissage artistique et culturel mais nous vivons ici dans l’insuffisance culturelle. On est sensé être dans les bras de notre administration au lieu d’arriver au ministère de la Culture, mais on voit soigneusement que cette administration ne vise que ses propres intérêts. Elle est incapable de gérer cet établissement”, affirmera le secrétaire général de l’INA, Ta Traoré.
Les élèves de l’Institut souhaitent l’amélioration de leurs conditions d’études. Les points de revendications étaient : “donner les bourses à temps et les matières premières ; problème d’enseignant ; les classes et salles de pratique ne sont pas en bon état…”
Le SG du Conservatoire Balla Fasséké a manifesté sa solidarité et promis de mener la lutte aux côtés des élèves de l’INA jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Selon M. Traoré, si leurs doléances ne sont pas satisfaites, ils projettent dans les prochains jours de poser d’autres actions. “Les cours sont en otage jusqu’à nouvelle”, a-t-il ajouté.