Discours d’ouverture du 4è congrès ordinaire: La sortie au vitriol du tisserand en chef sortant

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Publié le mardi 25 octobre 2016 | La Nouvelle Patrie

© aBamako.com par A S
4e congrès ordinaire du Rassemblement pour le Mali
Bamako, le 22 octobre 2016 le Rassemblement pour le Mali a tenu son 4e congrès ordinaire au palais de la culture

L’intérimaire du président Keïta, à la tête du RPM, en ces 4è assises, le Dr Boulkassoum Haïdara, a honoré sa famille politique, honoré le président Keita, dans son discours bilan et de mission du futur de son parti. Un discours aux relents de mises aux points acerbes, véridiques et historiques.
Un franc parlé jamais égalé, une totale expression d’un raz le bol d’un chef qui se confinait encore dans son obligatoire devoir de réserve, quoique que son cœur et sa tête malades des inepties débitées par certains maliens, des tonneaux vides sans doute qui, se refusent encore de saluer l’évidente progression du Mali depuis 2013, l’année à laquelle, les maliens à l’unanimité, une unanimité jamais réalisée, ont porté IBK à la tête du Mali, ce Mali malade de tout, absolument de tout.
Ce désormais ancien président du parti qui prenait la parole pour faire l’état des lieux. La vie du parti de toutes ses longues années, notamment celle des trois(3) années du mandat du président Keïta, à la place duquel, il a parlé. Boulkassoum Haïdara puisqu’il s’agit de lui, a magnifiquement brossé le bilan de son parti, de celui du président Keïta à la tête de l’Etat de Mali, ce Mali qu’il a pratiquement ramassé à même le sol, du fait de la grave crise sociopolitique et institutionnelle, conséquence du coup d’état du 21mars 2012. Boulkassoum a dit ce samedi matin là, tout haut ce que les maliens soucieux de son émergence, du retour de la paix et de la quiétude disaient tout bas, regrettant malheureusement le discours dégradant et insultant selon lequel, le président Keïta, n’a rien réalisé en 3 ans.
A l’endroit des politiques sataniques, ne fantasmant que sur les difficultés du pays, dans la perspective du ôtes-toi tout de suite et maintenant, le président Haïdara, leur a rappelé, que l’Etat étant une continuité, le président Keïta, contrairement à d’autres, a obligatoirement hérité d’un pays totalement ravagé, détruit sur ses fondations. La rapacité à l’intérieur, le narcotrafic et le djihadisme sur les régions du nord. Le président Keïta sans que le président intérimaire, Boulkassoum Haïdara ne le nomme, n’est pas ce président qui s’offre le luxe d’inaugurer tous les 6 mois les œuvres planifiées, financées et exécutées de ses prédécesseurs.
Ce pan absolument nécessaire de son discours attendu par plus d’un, s’adressait directement aux ténors de l’opposition qui, n’arrêtent toujours pas de comparer le gigantisme actuel du régime au tape à l’œil des temps anciens. Avec le président Keïta, laissera t –il entendre, tout est concret et absolument rien de mirifique. Le Mali dont il a hérité se relève doucement mais sûrement et cela, les maliens le constate tous les jours de leur brave existence.

Sory de Motti

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