La tête d’un parti politique qui se veut sérieux, ne peut pas commettre une hérésie aussi pareille. Après plusieurs mois d’hésitation et de menaces internes, les tisserands ont filé le mauvais coton en mettant en première ligne du RPM, le scandale personnalisé.
Bocary Treta est un grand nom de la politique certes, mais avec des actes au sommet de l’ignominie. La famille du RPM croit avoir fait le plus dur, provisoirement oui.
Le verdict du peuple était pour son Excellence Ibrahim Boubacar Keita. Mais ce RPM, troublé par les dissensions et les défections, ne sortirait et ne pourrait sortir le Mandé Mansa de la mauvaise passe. Bocary Treta, c’est l’homme qui a sa reussite dans le passé. Et si dans cette kyrielle de personnalités politiques, c’est le frelaté Treta qui arrive en tête, c’est la preuve que le parti présidentiel est incapable de mieux gérer.
Bocary Treta, c’était l’un des ministre d’Amadou Toumani Touré, aujourd’hui encore il accuse. Doit-on parler de récompense présidentielle ? apparemment oui et les femmes du RPM ont donné l’assurance qu’elles soutiendront IBK pourvu qu’il annonce sa candidature. Ceci aussi est politique et les tisserands ne pèsent pas grand-chose. Que pourrait-il proposer à un peuple qu’il a martyrisé ?
Un parti, c’est des cadres, c’est des militants, c’est des communicateurs et c’est aussi des bailleurs. Le RPM a étouffé depuis le premier gouvernement, ses amis de la majorité présidentielle. Ceux qui ont compris ont déjà débarqué au troisième kilomètre du mandat. Que dire de leurs élus nationaux dont Boulkassoum Haïdara, homme de sagesse, qualifie le départ de non-événement ? voici des déclarations qui ne grandissent pas ceux qui les tiennent et qui défavoriseront sans doutes les étapes ultérieures d’un parti dont les ministres constituent les bourreaux de l’honneur et de la dignité.
Le gouvernement actuel, même si la tête balbutie, comporte des ministres que son Excellence ne doit perdre sous aucun prétexte. Les lignes ont mieux bougé entre Juillet et Octobre, mais le peuple attend avec fureur la sanction qu’il compte administrer aux hommes qui incarnent le label du scandale. Le Rassemblement Pour Mali est apparemment le parti de l’opportunisme aucun acteur ne veut céder sa place à l’autre d’où la concoction d’un bureau au milieu de la soirée confiée à un ex-ministre incompétent. Quelle farce !