L’économie d’un pays repose sur le courage et le sacrifice des hommes et femmes qui fournissent les citoyens et l’Etat surtout en besoins matériels. Cette disponibilité des opérateurs économiques leur valent bien de mésaventures qu’ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Le Mali est parmi les nombreux pays incapables de solder les dettes qu’ils contractent. Le fonctionnement de l’administration crée des mécanismes de fourniture en équipements par des opérateurs économiques et dont le remboursement peut s’étendre sur des années.
Ces operateurs économiques que l’Etat ridiculisent prennent le combat avec rigueur. « Nous sommes des hommes dignes courageux qui vivent à la sueur de leur front. Nous avons préféré ce métier parce que c’est pratique » a crié Monsieur Daouda Koné, un des conférenciers. La dette intérieure du Mali, qui avoisinait les 200 milliards avait été prise en compte par la banque mondiale qui avait versé depuis longtemps le montant pour apurer la dette intérieure du Mali. Malgré les audits qui ont couté des centaines de millions à l’état, malgré la grosse de justice qui contraint le gouvernement à payer les dettes de ses opérateurs économiques, Boubou Cissé rechigne.
Ils ont reconnu et félicité Mamadou Igor Diarra, ancien ministre de l’Economie et des Finances pour sa diligence dans cette affaire. Les fournisseurs ont surtout indexé Moussa Mara qui, en sa qualité d’expert-comptable, a réussi à les berner. Mais selon Daouda Koné « il ne sera jamais président du Mali.
Suite à l’intervention des députés, les précédents ministres de l’économie et des finances, Bouaré Fily Sissoko et Mamadou Igor Diarra avaient commencé le décaissement.
A l’arrivée de Dr Boubou Cissé, ministre de l’économie et des finances, il s’est inscrit dans la même dynamique de régler la situation des créanciers, pour preuve il avait ordonné au directeur national du trésor et de la comptabilité publique le prélèvement de 523 138 562 FCFA sur un montant global de 3 554 210369 FCFA destiné à l’épurement de certains dossiers de fournisseurs validés dans le cadre de la deuxième phase de l’audit de la dette intérieure sur la période 1995-2012.
Le gouvernement veut faire une rétention de 40% sur le montant à payer, ce que le Ministre Boubou a déjà ordonné et ce prélèvement s’élève à 523.138.562 FCFA. Au moment où le ministre refuse payer les créanciers maliens, il éponge une facture de 19 milliards de SOMILO-SA, une société qui doit plus de 43 milliards à l’état malien.