Observatoire des Droits Humains et de la Paix (ODHP) en partenariat avec l’ONG DIAKONIA face à la Presse ‘’ La Consolidation de la Paix et de la Sécurité Humaine au Mali par l’ODHP ‘’

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Publié le mardi 25 octobre 2016 | La Nouvelle Patrie

Le samedi dernier, dans la salle de conférence de l’Hôtel KEMPESKY, l’Observatoire des Droits Humains et de la Paix (ODHP) en partenariat avec l’ONG ‘’ Diakonia ‘’, a organisé une rencontre avec les hommes de médias pour la consolidation de la Paix et de la Sécurité humaine au Mali. C’était sous la présidence du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux, Mamadou KONATE, le président de l’ODHP, le Directeur général de Diakonia, M. Bo FORSBERG et sa délégation, Mr SANGHO, Adama TOURE, représentant de la famille fondatrice de Bamako.
En 2014 l’Observatoire des Droits Humains et de la Paix (ODHP) et l’ONG internationale Suédoise Diokonia ont conclu un accord de partenariat pour la mise en œuvre du projet d’appui à la justice et à la réconciliation, dans les régions Nord du Mali (PAJR) pour la période 2014-2015. Ce partenariat s’est poursuivi à travers le Projet d’appui à la Promotion des Droits Humains, la justice et la Réconciliation (APDH-JR) pour la période 2016-2020, dans le cadre conceptuel du partenariat entre Diakonia et l’ODHP, pour contribuer à l’édification de l’accès à la justice. Renforcer les mécanismes de prévention et de Gestion des conflits dans les régions touchées par le conflit armé.
Mobiliser les défenseurs des Droits de l’homme pour l’assistance aux victimes de la crise et la lutte contre l’impunité. Promouvoir l’opérationnalisation de la justice transitionnelle au Mali dans un contexte de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation et le vivre ensemble. Les Domaines d’intervention de l’ODHP sont : contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale des droits de l’homme au Mali. Renforcer les capacités des défenseurs des droits humains dans le domaine des droits humains et de la justice transitionnelle pour soutenir les victimes de la crise.
Participer aux différents processus de consultation du gouvernement, afin de relayer les opinions des victimes et de garantir des mesures obtenant une adhésion la plus large possible. Contribuer à l’émergence de la politique nationale de justice transitionnelle, qui soit conforme aux exigences du droit international et des droits des victimes à la vérité, la justice, la réparation et la non-répétition.
Etudier l’opportunité de tenir des consultations de victimes au niveau local à travers les 8 coordinations régionales, afin d’assurer un meilleur portage de leurs revendications au niveau national. Appuyer et accompagner les victimes et particulièrement les femmes et les enfants, lors de leurs participations au mécanisme de justice transitionnelle. Sensibiliser la population malienne et la communauté internationale aux enjeux entourant la justice transitionnelle au Mali et aux droits des victimes à la vérité, la justice, la réparation et la non-répétition.
Contribuer au recours des mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits humains pour faire valoir des droits des victimes dans une perspective complémentaires aux mécanismes nationaux. La consolidation de l’Etat de droit à travers le renforcement des principes et des valeurs démocratiques. La promotion d’une vie politique apaisée à travers l’appui au processus d’élaboration et de révision des textes fondamentaux encadrant la vie démocratique ; la création des espaces de dialogue et de débat, l’appui aux partis politiques pour le renforcement et la participation citoyenne au développement local dans, le cadre de la formation à la citoyenneté.
La promotion d’une culture démocratique intériorisée et le plein respect des droits de l’homme à tous les niveaux de l’enseignement ; la formation, l’information et la sensibilisation le monitoring des droits de l’homme. La prévention la médiation le règlement des crises, la réconciliation nationale et la consolidation de la paix à travers l’organisation des manifestants et la sauvegarde de la mémoire collective.
Les résultats obtenus, 120 personnes (soit une quarantaine par région) membres des organisions de la société civile, représentant des associations de victimes, représentants des services techniques de l’Etat, représentants des collectivités territoriales ont été formés sur la loi n° 2012-025 du 12 Juillet 2012 ; 30 porteurs d’obligations ont été sensibilisés sur l’existence de la loi et la nécessité d’adopter son décret d’application. Quelques propositions ont été formulées sur le projet de décret d’application de loi n°2012-025 du 12 Juillet 2012.
Le décret fixant les modalités d’application de la loi est adopté, diffusé 50 victimes de la rébellion du 17 janvier 2012 et du mouvement insurrectionnel du 22 mars 2012 sont informées de leurs droits ; 75 personnes provenant des organisations de défense des droits de l’homme, des représentants des accointions de victimes ; des autorités et légitimés traditionnelles des organisations de la société civile, des chercheurs et universitaires des départements ministériels ont informées de leurs droits. Un manifeste de la société civile intitulé « Appel à une mobilisation pour la justice et la réconciliation au Mali a été élaboré ». Une étude de référence sur les mécanismes traditionnels de règlement des conflits dans les régions du nord assortie d’un répertoire est disponible.

Lamine SISSOKO (Stagiaire)

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