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Développement rural : Visite de terrain du nouveau PDG de l’office du Niger
Publié le mardi 25 octobre 2016  |  Delta Tribune
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CAP sur la gestion axée sur le résultat (GAR)
En vue de partager sa vision avec les producteurs, le conseil rural et les autorités locales, M. Mamadou M’bare COULIBALY le tout nouveau PDG de l’office du Niger, après l’étape du siège s’est rendu dans toutes les zones de production. De M’Bewani à Macina, de Niono à Kouroumari sans oublier Molodo et N’Debougou, le PDG s’est frotté avec la réalité du terrain où il a pu constater l’état d’avancement de la campagne et les tests d’innovation technique, mais aussi faire part à ses collaborateurs et partenaires sa compréhension de sa mission et ses attentes.
Partout où il a passé, le PDG et sa délégation ont rencontré les mêmes catégories d’acteurs (représentants de l’Etat, élus locaux, syndicats paysans, délégués de producteurs, personnels d’encadrement), et a délivré le même message. Aux producteurs et autorités locales il dira ceci « Je suis venu me confier à vous et de la même occasion vous confier mon personnel…l’office existe grâce aux producteurs, nous personnel d’encadrement sommes en mission et partirons à la fin.
Ceux qui resteront ici c’est vous les producteurs donc vous devrez avoir souci premier à préserver l’outil office du Niger… ». Aux personnels d’encadrement exigera d’eux des résultats « on va instaurer une gestion axée sur les résultats…il faut mettre un terme à la politique de diviser pour régner…il faut cultiver l’esprit d’équipe car c’est l’équipe qui gagne et non une personne. ».
Pour la mise en œuvre de sa stratégie dont la finalité est la matérialisation des ambitions présidentielles, M. COULIBALY entend promouvoir des valeurs comme la loyauté, l’honnêteté et le mérite. En réponse, des interlocuteurs se sont engagés à mettre en œuvre les nouvelles directives en vue de satisfaire les attentes qu’ont les plus hautes autorités de la république de l’office du Niger.
Les visites de terrain ont permis de constater un état végétatif satisfaisant ce qui augure une campagne prometteuse. « au vue de la végétation nous pouvons certifier que les objectifs de campagnes seront largement atteints … » dira le PDG à nos confrères de la télévision nationale .
PRATIQUES ET SOLUTIONS INNOVANTES
La visite aussi a permis au PDG et sa délégation de contempler des bonnes pratiques et les innovations technologiques.
L’une des clés du progrès est la recherche et l’application de solution adaptée aux problèmes. A l’office des contraintes majeures qui handicapent la production et la productivité commencent à trouver des réponses dont la capitalisation et la dissémination permettront aux producteurs de faire des économies d’échelle.
La première réponse nous arrive de Oula un village de la zone de Macina où l’utilisation de la fumure organique par le vieux Ouédrago a fait baisser les charges d’engrais de 50%. Le vieux selon ses dires utilise 3 tonnes de fumure organique à l’hectare. Cette pratique a l’avantage de faire des économies d’engrais chimiques, mais aussi de protéger son sol contre la salinisation à outrance. Le gain économique et écologique ont émerveillé les visiteurs du jour ce qui a poussé le PDG à susciter les échanges entre paysans en vue de partager à grande échelle cette climato-intelligente .
La seconde contrainte majeure pour laquelle on tente de trouver des réponses est la raréfaction de la force de travail pour le résultat. Le repiquage faut il le rappeler a enregistré un succès foudroyant après la restructuration. La pratique au delà du bon rendement à l’hectare était devenue une source de revenu appréciable. De nos jours, suite à l’accroissement de la demande et le départ massif des jeunes vers les placers aurifères, l’activité bute sur le manque de main d’œuvre. Malgré le tarif à la limite prohibitif, les quelques rares associations des femmes n’arrivent pas à couvrir la demande.
Conséquences, nombreux sont les producteurs qui sont revenus au semis à la volée. Face à ce recul, l’office avec ses partenaires de la recherche a mis en route les semoirs mécanisés où à traction humaine (voir photo). S’il faut attendre un peu de temps pour se prononcer sur le semoir mécanisé en termes d’efficience, l’on peut dire sans risque de se tromper que le semoir philippin à traction manuelle est la solution adéquate aux problèmes de repiquage pour les exploitations familiales. Là aussi le PDG a souhaité une rencontre d’échanges entre producteurs de différentes zones en vue de l’appropriation massive de la technologie.
La Rédaction
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