Lutte contre la corruption au Mali : Les parlementaires impliqués s’activent.

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Publié le mercredi 26 octobre 2016 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Fora thématiques d`échanges sur la lutte contre la corruption et le processus de l`Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Mali.
Bamako, le 25 octobre 2016 au Grand Hôtel. Le Réseau des Parlementaires Maliens pour la Lutte contre la Corruption a, avec l`appui technique et financier du Danemark et du consortium NDI/NIRAS, organisé un atelier sur les thématiques d`échanges sur la lutte contre la corruption et le processus de l`Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Mali

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A la faveur de deux fora dits thématiques d’échanges sur la lutte contre la corruption et le processus de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Mali, le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre la corruption s’est réuni avec les organisations de la société civile afin d’échanger avec elles sur les questions prioritaires du pays. Organisées avec l’appui technique et financier du Danemark et du Consortium NDI/NIRAS, ces rencontres dont les travaux ont démarré le mardi 25 octobre 2016 au Grand Hôtel de Bamako, s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de l’appui du consortium NDI/NIRAS au Parlement malien.

Ces fora thématiques visent à contribuer à améliorer la gouvernance au Mali à travers un échange entre les citoyens, les institutions et les politiques. Ils se doivent de doter les députés d’informations afin de leur permettre d’exercer efficacement le contrôle de l’action gouvernementale. L’objectif à terme est d’aider à l’élaboration d’une loi anti-corruption et d’une loi sur l’ITIE au Mali ; la prise en compte du genre dans les études et les textes de loi anti-corruption et ITIE n’est pas du reste dans les buts fixés à ces fora.

L’ouverture du premier de ces deux fora, celui qui porte sur la lutte contre la corruption et la délinquance financière, a été présidée par l’honorable Zoumana N’tji Doumbia le président du Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre la corruption. Dr. Badié Hima, le directeur résident du National Democratic Institute (NDI) Mali était présent à cette cérémonie à laquelle on notait outre la participation des OSCs, celle des organisations communautaires, syndicales, religieuses, des organisations féminines, des organisations de producteurs, de consommateurs etc.

Le menu de ce premier fora n’était pas des moindres. L’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations des Etats Généraux sur la corruption au mois d’octobre 2016, les Directives de l’UEMOA et la lutte contre la corruption et la délinquance financière sont entre autres les points inscrits à l’ordre du jour des échanges. Les participants ont également abordé au cours de ce premier acte des fora thématiques, le renforcement de la dimension ‘’genre’’ dans la lutte contre la corruption la délinquance financière, l’implication des femmes dans la gestion des affaires publiques et du patrimoine national. Autant de thématiques alléchantes qui ont amené le directeur résident du NDI-Mali à demander de l’engagement auprès des acteurs. Dr Badié Hima a ensuite rassuré les participants de l’accompagnement du consortium NDI/NIRAS. Pour l’honorable Zoumana N’tji Doumbia, la lutte contre la corruption et la délinquance financière ne peut être gagnée sans le concours de la société civile. Le président du Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre la corruption s’est appuyé sur la 127è place que le Mali occupe dans le classement de Transparancy International, pour interpeller aussi bien les député du réseau que les OSCs à plus d’engagement car, selon lui, la corruption est un phénomène en constance progression et une menace pour les efforts de développement.

André SEGBEDJI/abamako.com

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