Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

En un mot : Aveux de délits à l’Assemblée nationale
Publié le jeudi 27 octobre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
L`Assemblée
© aBamako.com par FS
L`Assemblée Générale de mise en place du Comité de Pilotage de la Maison de presse du Mali
Bamako, le 15 Novembre 2014, s`est tenue l`Assemblée générale de mise en place du Comité de pilotage de la Maison Presse du Mali
Comment


Le départ de députés du RPM pour l’ADP/Maliba ne finit pas d’étaler au grand jour les pratiques de corruption et d’achat de conscience à l’Assemblée nationale. Des élus de la nation n’hésitent plus à se donner en spectacle, mettant sur la place publique leur attitude indigne de la confiance du peuple et de la mission à eux confiés.

C’est le président du groupe parlementaire du parti présidentiel, Moussa Timbiné, qui a ouvert la foire d’empoigne, soutenant que les députés démissionnaires ont été achetés chacun à 50 millions de F CFA par leur ex-allié de l’ADP. Son camarade de la majorité présidentielle, Labass Kané, élu à Koulikoro, a témoigné la semaine dernière sur RFI avoir été approché à deux reprises par ADP/Maliba dans une tentative de débauchage, argument financier à l’appui (50 millions de F CFA et un 4×4).

Mardi, Oumar Mariko, qui vient de quitter la famille présidentielle, en a rajouté au déballage. “C’est bizarre que le RPM dise des choses comme ça. Parce qu’à l’entrée de la législature, le RPM n’avait pas 80 députés, mais à peu près 60 députés. Il a débauché une trentaine de députés. Les a-t-il achetés ? Donc le RPM n’a pas de leçons de morale et d’éthique à donner à quelqu’un pour la simple raison que depuis le début de cette législature, nous pensions travailler avec un partenaire, mais ce partenaire à tout fait pour débaucher nos députés”, s’est-il indigné. Et de révéler que le parti au pouvoir a proposé 80 millions de F CFA et un véhicule 4×4 à l’un de ses députés pour qu’il démissionne de la Sadi pour le RPM.

Avec tous ses aveux de délits, la corruption étant punie par la loi, le procureur général, comme aimait à le répéter naguère le ministre de la Justice, a le devoir d’ouvrir une information judiciaire. Mais, on sait qu’il n’osera point puisque la “justice aveugle” n’est pas trop aveugle pour s’attaquer aux puissants.

DAK
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment